Fusillade mortelle à Dijon: quatre hommes interpellés et mis en examen

Un brassard de police. (Illustration) - Christophe Simon - AFP
Quatre hommes d'une vingtaine d'années ont été mis en examen vendredi dont trois ont été écroués dans le cadre de l'enquête sur une fusillade à Dijon début septembre ayant fait un mort et un blessé grave, a-t-on appris samedi auprès du parquet.
Interpellés mercredi, les mis en cause ont été présentés vendredi aux juges d'instruction à l'issue de leur garde à vue, a précisé dans un communiqué le procureur de Dijon Olivier Caracotch.
Certains déjà condamnés par la justice
Deux d'entre-eux, âgés de 27 et 24 ans, le premier ayant été déjà condamné notamment pour trafic de stupéfiants, ont été mis en examen pour "meurtre et tentative de meurtre en bande organisée", destruction (de bien par incendie en bande organisée) et association de malfaiteurs" puis placés en détention provisoire, a précisé samedi à l'AFP le magistrat.
Le plus jeune des deux hommes, sans antécédents judiciaires, est également poursuivi pour "participation à une organisation criminelle". Le troisième mis en cause, 23 ans et également connu de la justice, a été mis en examen pour "complicité de destruction par incendie en bande organisée et association de malfaiteurs" avant d'être écroué, selon la même source.
Le dernier des quatre hommes, âgé de 21 ans et sans antécédents judiciaires, est poursuivi pour "recel de criminel" et a été placé sous contrôle judiciaire, a ajouté M. Caracotch.
Une fusillade en plein centre de la ville
Le 7 septembre, vers 00H30, sur une place très fréquentée du centre de Dijon, en particulier les nuits de week-end, deux personnes circulant en buggy avaient été ciblées par des tirs venus d'un scooter qui s'était porté à leur hauteur.
Le conducteur du buggy, 23 ans, avait été tué sur le coup, tandis que le passager, 26 ans, avait été grièvement blessé. "Les stupéfiants peuvent être le motif", avait alors indiqué le procureur dijonnais lors d'une conférence de presse, appelant cependant à "la prudence".
L'enquête, confiée aux policiers de la Division de la Criminalité Organisée et Spécialisée (DCOS) et de la Direction interdépartementale de la police nationale (DIPN) de Dijon, se poursuit, selon le parquet.