Frigide Barjot explusée: audience reportée au 18 septembre

Frigide Barjot est accusée d'occuper de manière abusive avec son mari un duplex de 170m2 près du Champ de Mars à Paris - -
Accusés par la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP), d'occuper de façon abusive un duplex de 170m2 à Paris, Frigide Barjot et son mari Basile de Koch (de leurs vrais noms Virginie et Bruno Tellenne) ont sauvé les meubles. Du moins temporairement. L'audience qui devait avoir lieu ce mercredi a été reportée au 18 septembre.
"Les avocats des époux Tellenne ont demandé le report de l'audience, car les pièces n'étaient pas prêtes. Et nous ne nous y sommes pas opposés", a précisé la RIVP à BFMTV.com
Usage commercial avec sous-location
Le 20 juin dernier, "une assignation a été délivrée à leur encontre pour obtenir la résiliation des baux des logements occupés, suite à l'utilisation continue des lieux à usage commercial par la société Jalons ainsi que la sous-location. Ces deux motifs constituent des manquements graves aux obligations des baux d'habitation consentis à Monsieur et Madame Tellenne", avait indiqué le bailleur dans un communiqué.
Le groupe Jalons était au départ un groupe d'étudiants co-fondé par Basile de Koch, qui organisait des happenings humoristiques. Il s'est ensuite transformé en société d'édition spécialisée dans la publication de pastiches.
Par ailleurs, la RIVP précise qu'une "centaine de procédures analogues pour 'occupation anormale' (transfert illicite de baux, occupation sans titre, occupation à titre commercial...) sont actuellement en cours".
Un loyer inférieur au marché
Le logement de Frigide Barjot et son époux, situé près du Champ-de-Mars, est en fait constitué de deux appartements qu'ils ont été autorisés à relier en duplex en 2001.
Le loyer acquitté par le couple est de 2.850 euros, un montant bien inférieur au prix du marché. Il s'agit d'un logement intermédiaire à loyer libre. La RIVP a cherché à augmenter ce loyer, mais les locataires ont fait jouer une clause sociale, en arguant de relativement faibles revenus (environ 36.000 euros par an).