Frigide Barjot devant la justice face à son bailleur

Frigide Barjot est accusée d'avoir utilisé son logement à des fins commerciales. - -
Frigide Barjot sera-t-elle expulsée de son logement? L’ex-chef de file des opposants au mariage homosexuel, ainsi que son mari Basile de Koch, se retrouvent devant la justice mercredi. Assignés par la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP), leur bailleur, ils sont accusés d'avoir utilisé leur duplex de 173m2 situé dans le XVe arrondissement de Paris "à des fins commerciales" par le biais de la société Jalons, et de l'avoir sous-loué à cette même société.
Appel aux dons
Selon la RIVP, qui souhaite voir le couple quitter le logement, il s’agit de deux "manquements graves aux obligations des baux d'habitation [qui leur ont été] consentis". Frigide Barjot et son époux paient 2.850 euros par mois pour ce "logement intermédiaire à loyer libre", un montant inférieur aux prix du marché. La société Jalons reversait au couple environ 9.000 euros par an au titre de la sous-location, selon une source proche du dossier interrogée en juin.
Celle qui s’appelle en réalité Virginie Tellenne a annoncé sa volonté de créer une association, les "Amis de Frigide Barjot", dont un des buts sera de récolter de l’argent: "Les gens qui pensent que je ne mérite pas ce traitement pourront ainsi m'aider", affirme la militante.
Cette décision a fait grincer des dents. Ian Brossat, président du groupe PCF/PG au Conseil de Paris, n'a par exemple pas hésité à citer le dialoguiste Michel Audiard et ses "Tontons flingueurs": "Les cons, ça ose tout."