Fiona: des traces de coups sur sa petite soeur?

Cécile Bourgeon, mère de Fina (images d'archives). - -
Mise à jour: Ce lundi matin, Françoise, la grand-mère maternelle de Fiona explique qu'elle n'a pas porté plainte mais qu'elle a "alerté les autorités" après avoir découvert une trace suspecte sur le corps de sa seconde petite-fille.
En marge du rassemblement en la mémoire de la petite Fiona, à Clermont-Ferrand, des amies de Cécile Bourgeon évoquent pour BFMTV, la vie de la jeune femme avec Berkane Maklouf. Les amies de Cécile Bourgeon défendent la jeune femme et décrivent la terrible influence que Berkane Maklouf avait sur elle. "C'était une bonne mère, jusqu'à ce qu'elle rencontre Berkane, il faut le dire", assure ainsi Clarisse. "Les gens la jugent sans la connaître.
"Pendant ses deux premières grossesses, même si elle a pu prendre des trucs avant, pendant ses deux premières grossesses, elle a toujours arrêté", témoigne la jeune femme, qui ajoute "Berkane la forçait, je l'ai vu faire. Il l'a forcée à prendre des produits devant moi".
"Elle commençait à s'en sortir"
"Il frappait Cécile", ajoute Sadia, une autre amie de la mère de Fiona. "Il levait la main sur les petites aussi".
Le beau-père de Cécile Bourgeon aurait porté plainte après avoir constaté des traces de violence sur Eva, la petite sœur de Fiona.
"C'est une femme simple, fragile et faible, seule. Et lui est arrivé au moment de sa vie où elle commençait à s'en sortir", raconte encore la Sadia.
Cécile Bourgeon, 25 ans, a avoué la semaine dernière que sa fille de 5 ans, la petite Fiona, disparue depuis le 12 mai dernier était en fait morte, sous les coups de son compagnon, selon ses dires et qu''ils l'avaient tous deux enterrée. La mère de Fiona a été mise en examen jeudi, pour quatre délits, "non assistance à personne en danger", "recel de cadavre", "dénonciation mensongère d'un crime" et "modification d'une scène de crime", et écrouée à Lyon. La jeune femme encourt jusqu'à cinq ans de prison.
Berkane Maklouf, qui risque, lui, 30 ans de prison, continue de nier avoir porté des coups à la fillette.