Disparition de Fiona: les recherches au point mort

Les recherches pour retrouver le corps de la fillette n'ont rien donné. Berkane Maklouf, dans un état second, n'a pas reconnu les lieux. Le point sur les fouilles.

Le corps de la petit Fiona est toujours introuvable. Selon le parquet, il n'est pas prévu "pour l'instant" d'entreprendre de nouvelles recherches, alors que des fouilles menées jeudi en présence de la mère de Fiona n'avaient déjà rien donné. "Il n'y a pas de fouilles prévues ce week-end", assure le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Pierre Sennès.

Le couple, mis en examen et écroué jeudi soir, dit y avoir enterré la fillette, après avoir prétendu depuis le 12 mai qu'elle avait été enlevée dans un parc de la ville. Les recherches ne devraient pas reprendre avant la semaine prochaine, en fonction de la décision des magistrats. Vendredi, Berkane Maklouf, suspecté d’avoir enterré la dépouille de l’enfant de cinq ans, a participé aux recherches.

L’itinéraire de la deuxième journée, différent, a débuté à l’ancien domicile du couple à Clermont-Ferrand, et le convoi a suivi le chemin tracé grâce aux indications vagues et confuses de Cécile Bourgeon la mère de Fiona.

Des indications extrêmement vagues de Cécile Bourgeon

Les recherches, qui ont duré deux heures, se sont concentrées sur trois sites indiqués par la mère de la fillette. D'abord les bois en bordure du lac sur la commune d'Aydat, à une vingtaine de kilomètres de Clermont, où le couple, dit avoir enterré nue Fiona. 

Vers 18 heures, assistés d'une brigade cynophile spécialisée dans la recherche de cadavre, ils se sont transportés sur les hauteurs de La Cassière, un hameau d'Aydat, dont l'accès avait été fermé par les gendarmes. A 18h30, les recherches étaient suspendues et le convoi quittait les lieux, bredouille.

Berkane Maklouf, mis en examen pour "coups mortels" n’a pas reconnu les lieux. N’ayant pas reçu son traitement de substitution, son état a compliqué les investigations, n’étant pas en possession de toutes ses capacités. Il ne devrait pas participer aux recherches mais son avocat n’exclut pas qu’il puisse à nouveau tenter d’aider les enquêteurs.

L. B.