Finistère: bus et tramways suspendus à Brest après des violences urbaines

Un tramway à Brest. Photo d'illustration. - -
Le service de transport en bus, tramways et téléphérique était suspendu dimanche à Brest après des violences urbaines intervenues dans la nuit de samedi à dimanche, a appris l'Agence France-Presse (AFP) auprès du maire et de la société de transport.
Cette interruption fait suite "à des incidents ayant eu lieu (samedi) soir sur le réseau de transports en commun et portant atteinte à la sécurité des salariés de Bibus et des voyageurs", a précisé le réseau de transport en commun sur son site internet.
Luc Daniel, délégué syndical CFDT de Bibus, a fait état d'une "scène de guérilla" dans le quartier de Pontanézen à Brest dans la nuit de samedi à dimanche, précisant que les salariés exerçaient leur droit de retrait.
Un tramway visé par des tirs de mortier et un véhicule incendié
La presse locale a fait état d'un tramway bloqué par des obstacles sur les rails, visé par des tirs de mortier d'artifice et d'un véhicule Bibus incendié.
Contactée, la préfecture du Finistère a renvoyé à un communiqué de presse ultérieur.
Le maire PS de Brest François Cuillandre a lui dénoncé "fortement" dans un communiqué de presse les faits intervenus dans la nuit "sans doute en réaction aux arrestations intervenues cette semaine".
"Il n'est pas acceptable qu'une vingtaine d'individus bloque un service public, qui permet aux habitants de ce quartier et à tous les habitants de la métropole de se déplacer librement", a estimé le maire.
François Cuillandre assure apporter son "soutien aux forces de police et aux pompiers qui interviennent dans des conditions difficiles et qui se voient de plus en plus visées dans leurs interventions par des tirs de mortiers d'artifices détournés de leur usage".
"Il est pas admissible, que ce type de matériel soit si facilement à disposition des délinquants dans toutes les villes de France", a-t-il ajouté.