Fin de vie: le cas Vincent Lambert examiné le 13 février

Une infirmière à l’hôpital d’Angers (Photo d’illustration). - -
Le Conseil d'Etat examinera jeudi 13 février, à 9 heures, en formation collégiale le sort de Vincent Lambert, qui déchire la famille de cet homme tétraplégique en état végétatif chronique, a annoncé ce vendredi la plus haute juridiction administrative française.
L'assemblée du contentieux, formation de jugement la plus élevée du Conseil d'Etat, se penchera en audience publique sur ce cas, que le juge des référés Bernard Stirn a estimé, jeudi, trop complexe pour être tranché par un seul magistrat.
Cette assemblée du contentieux, composée de 17 membres, sera présidée par le vice-président du Conseil d'Etat Jean-Marc Sauvé, qui est aussi son plus haut magistrat.
Il avait auparavant entendu les plaidoiries et témoignages bouleversants mais contradictoires des différentes parties, portant deux visions parfois antagonistes: "droit à la vie" contre "respect de la dignité".
Les médecins, l'épouse et un neveu de Vincent Lambert, hospitalisé depuis un accident de la route en septembre 2008, avaient saisi le Conseil d'Etat pour contester le maintien en vie décidé le 16 janvier par le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne à la demande des parents.