Fillette tuée en Côte-d'Or: un coup violent à la tempe a provoqué la mort

Le procureur de Dijon a communiqué les résultats de l'autopsie de la fillette de 6 ans, retrouvée morte lundi en Côte-d'Or. Son père est toujours activement recherché.

Ludivine est morte dans des circonstances violentes. C'est ce qu'a permis de découvrir l'autopsie de cette fillette de 6 ans, dont le corps a été retrouvé lundi matin au domicile de son père, à Tréclun, en Côte-d'Or.

"Le médecin légiste a conclu à un décès consécutif à un traumatisme crânien suite à un coup violent porté au niveau de la tempe droite à l'aide d'un objet contondant", sans que cet objet n'ait encore été identifié par les enquêteurs, a indiqué la procureure de la République de Dijon, Marie-Christine Tarrare.

L'autopsie a également permis de dater le décès, qui "remonte à la nuit du samedi au dimanche", ajoute la magistrate. Que s'est-il passé rue du Four, derrière les volets du pavillon de David G., 40 ans, père de la petite Ludivine?

Le père reste introuvable

Ce week-end là, le père a la garde de sa fille. Son ex-femme, avec qui Ludivine vivait le reste du temps, demeure à une centaine de mètres de chez lui, dans le même village. Dimanche soir, lorsqu'il ne se présente pas pour ramener sa fille, elle s'inquiète. Au domicile du père, les gendarmes trouvent porte close. La nuit passe.

Le lendemain matin, Ludivine ne vient pas à l'école. De nouveau alertés par la mère, les gendarmes utilisent alors une échelle pour regarder par les carreaux du pavillon familial, au premier étage. Là, dans la chambre, sous une couverture, ils aperçoivent le corps sans vie de la fillette, rapporte le Bien Public.

Très vite, le père, dernière personne potentielle à avoir vu sa fille en vie, est activement recherché par les enquêteurs en sa qualité de "témoin principal". Il n'est réapparu depuis. Son véhicule n'a pas quitté le garage, contrairement à son vélo. Les gendarmes ont donc lancé mardi un appel à témoins pour retrouver cet homme, se déplaçant probablement sur un VTT rouge et jaune.

Sans emploi depuis que le garage d'Argilly où il travaillait a fermé, à une quarantaine de kilomètres de son domicile, David G. n'avait jamais été condamné pénalement, mais avait néanmoins fait l'objet d'un rappel à la loi en 2008, après une plainte de son ex-compagne pour des faits de violences.

Alexandra Gonzalez