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Police-Justice

Femme battue à mort à Cagnes-sur-Mer: le suspect présenté à un juge d'instruction

Le rappeur Samat dans l'un de ses derniers clips

Le rappeur Samat dans l'un de ses derniers clips - Capture d'écran tirée du clip de "Crime organisé" - Samat et Kalash Criminel / Daymolition

L'homme suspecté d'avoir frappé à mort sa compagne à Cagnes-sur-Mer va être présenté dans l'après-midi à un juge d'instruction. Le parquet de Grasse requiert son placement en détention provisoire.

Lors de sa garde à vue, qui aura durée 48 heures, il a nié être à l'origine de la mort de la jeune femme dont le corps a été retrouvé samedi. L'homme suspecté d'avoir battu à mort sa compagne ce week-end à Cagnes-sur-Mer doit être présenté ce mardi après-midi à un juge d'instruction en vue d'une possible mise en examen pour "homicide par concubin", a appris BFMTV. Le parquet de Grasse a déjà requis son placement en détention provisoire.

Amin M., 26 ans, a été interpellé dimanche à la mi-journée, 24 heures après la découverte du corps d'une jeune femme enroulé dans un tapis et dissimulé sous un tas d'ordures. Des policiers avaient fait la macabre découverte au bout d'une impasse près d'une voix ferrée après avoir été prévenus dans la nuit par des riverains de l'agression d'une femme par un homme. Le corps de la jeune femme, malgré les multiples blessures et traumatismes au visage, avait été identifié comme celui de Salomé G., âgée de 21 ans.

L'IGPN saisie

Face aux enquêteurs, l'homme, repéré grâce aux images de vidéosurveillance, a reconnu être en couple avec la victime depuis neuf mois. Il a reconnu également s'être disputé avec elle cette nuit-là au sujet d'un message supprimé sur les réseaux sociaux. La jeune femme lui avait fait part de sa volonté de rompre. Les images visionnées par les policiers montrent alors que la victime est partie en courant, poursuivie par l'homme. Les images montraient ensuite l'homme revenir plus tard, seul. Le suspect a lui nié toutes violences, assurant avoir quitté les lieux après la dispute.

Outre l'instruction en cours sur la mort de cette jeune femme, l'IGPN, l'Inspection générale de la police nationale, a été saisie par le directeur de la police nationale afin d'éclaircir les conditions d'intervention des fonctionnaires cette nuit-là. Appelée sur place par des témoins de la dispute, la patrouille n'avait trouvé "aucun élément relatif" à cette agression mortelle. 

Justine Chevalier