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Prêtre assassiné en Vendée: Darmanin assure que le suspect ne pouvait pas être expulsé du territoire

Gérald Darmanin à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée)

Gérald Darmanin à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée) - BFMTV

Ce lundi matin, un Rwandais placé sous contrôle judiciaire dans le cadre de l'enquête sur l'incendie de la cathédrale de Nantes en juillet 2020, s'est présenté auprès de la gendarmerie de Mortagne-sur-Sèvre pour avouer avoir tué un prêtre.

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Pour Gérald Darmanin, "le moment ne doit pas être à la polémique mais aux condoléances"

Gérald Darmanin s'est rendu, ce lundi après-midi, à Saint-Laurent-sur-Sèvre, après le meurtre d'un prêtre. 

Au moment d'une conférence de presse, après une polémique créée par plusieurs politiques de l'opposition, il a assuré que "le moment ne doit pas être à la polémique mais aux condoléances".

Gérald Darmanin affirme que la demande d'expulsion du suspect ne pouvait pas être exécutée, car "il était sous contrôle judiciaire en attendant une décision de justice"

Gérald Darmanin s'est rendu, ce lundi après-midi, à Saint-Laurent-sur-Sèvre, après le meurtre d'un prêtre. 

Au moment d'une conférence de presse, il est revenu sur une polémique construite par plusieurs politiques de l'opposition, dénonçant la présence du suspect en France, malgré une obligation de quitter le territoire, suspendue en raison d'un contrôle judiciaire.

"Nous ne pouvions pas exécuter la décision d'expulsion du territoire national de cette personne puisqu'elle a été pendant plusieurs mois en prison puis libérée sous contrôle judiciaire. Ce contrôle judiciaire stipulait explicitement qu'il ne pouvait pas quitter le territoire en attendant la décision de justice", a expliqué le ministre de l'Intérieur.

Gérald Darmanin assure que "s'en prendre à un prêtre (...) c'est toujours s'en prendre à l'âme de la France"

Gérald Darmanin s'est rendu, ce lundi après-midi, à Saint-Laurent-sur-Sèvre, après le meurtre d'un prêtre.

Au moment d'une conférence de presse, il a indiqué être venu leur dire "en tant que ministre en charge des cultes et à l'approche d'une grande fête catholique que nous pensons à eux".

"S'en prendre à un prêtre, s'en prendre à un homme d'église, c'est toujours s'en prendre à l'âme de la France. (...) Je veux dire à quel point nous pensons et nous voulons que la vérité soit faite sur cet acte odieux", a-t-il ajouté.

Gérald Darmanin est arrivé sur place

Gérald Darmanin est arrivé, ce lundi, en fin d'après-midi, à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée). Il doit s'exprimer après le meurtre d'un prêtre de la communauté des Montfortains.

Une enquête ouverte pour "homicide volontaire"

Au cours de ce même point presse, Yannick Le Goater a également fait le point sur l'avancée des investigations.

"L’enquête ouverte du chef d’homicide volontaire à savoir de meurtre, a été confiée par le parquet de La Roche-sur-Yon à la section de recherches de Nantes ainsi qu’à la brigade de recherches de la gendarmerie de La Roche-sur-Yon. Le mis en cause a été placé en garde à vue dès 9h15, il résidait dans les locaux de la congrégation religieuse dans le cadre d’une obligation de résidence à la suite d’une information judiciaire", a-t-il détaillé.

Le vice-procureur a également expliqué que le 20 juin dernier, la victime avait contacté les forces de l'ordre puisque le suspect menaçait de quitter les lieux.

"Aucun mobile lié à un motif terroriste", selon Yannick Le Goater

Lors d'un point presse tenu ce lundi en fin d'après-midi, Yannick Le Goater, vice-procureur de La Roche-sur-Yon, a écarté, pour l'heure, le motif terroriste dans la découverte du corps d'un prêtre ce jour.

"Pour l’instant ce n'est absolument pas caractérisé, c'est d'ailleurs le parquet de La Roche-sur-Yon qui est saisi et en aucun cas le parquet nationalantiterroriste. Il n'y a aucun mobile lié à un motif terroriste qui apparaît caractérisé à cet état de la, procédure", a-t-il assuré.

Castex exprime son "profond désarroi" et sa "vive compassion"

Ce lundi en milieu d'après-midi, le Premier ministre Jean Castex a rendu hommage au prêtre vendéen retrouvé mort ce jour. Ce dernier a exprimé son "profond désarroi" et sa "vive compassion."

"Il fait part de sa profonde solidarité et de tout son soutien à sa famille et à ses proches, à tous les membres de sa Communauté et à tous les catholiques de France", apprend-on dans un communiqué de Matignon.

Macron "exprime toute sa sympathie" à la communauté religieuse des Montfortains

Le président de la République qui a "suivi en temps réel" le dossier de l'assassinat d'un prêtre en Vendée, a tenu a exprimer "toute sa sympathie" à la communauté à laquelle appartenait le preêtre retoruvé mort ce lundi.

Informé lundi matin, le président a également eu de nombreux échanges avec les ministres de l'Intérieur et de la Justice et fait contacter le sénateur de Vendée Bruno Retailleau, le président de la Conférence des évêques de France, Mgr de Moulins Beaufort, ainsi que le père de Woillemont, secrétaire général de la Conférence des évêques de France, a précisé l'Elysée.

Martine Leguille-Balloy s'étonne que "les premières réactions sont des réactions d'attaques"

A l'antenne de BFMTV, Martine Leguille-Balloy, députée LaREM de Vendée, s'est étonnée des différentes attaques qui ont suivi l'annonce de la mort du prêtre dans ce même département ce lundi. "Laissons passer la douleur des catholiques, des Vendéens, de la famille du prête", a-t-elle dit.

"Pour l’instant nous ne connaissons pas les tenants et aboutissants, les circonstances exactes, je pense qu’il faut que nous attendions tous la déclaration du procureur de la République qui pourra nous expliquer ce qui s’est passé", a-t-elle ajouté, soulignant que le suspect souffrait d’un "désordre psychotique."

Le suspect récemment hospitalisé en psychiatrie

Comme l'a appris BFMTV ce lundi, le suspect, déjà connu par la justice pour son implication dans l'incendie de la cathédrale de Nantes, avait été hospitalisé en psychiatrie de fin juin à fin juillet 2021.

"Tuer un prêtre c’est s'en prendre à notre République", écrit Castaner

Dans un tweet partagé en début d'après-midi, le président du groupe LaREM à l'Assemblée nationale et ancien ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a souligné son émotion après la mort d'un prêtre en Vendée.

"Tuer un prêtre c’est s'en prendre à notre République. Laïque. Je pense aux catholiques, particulièrement touchés", a-t-il dit.

Dans un second temps, ce dernier a estimé s'en remettre à la justice et ne pas vouloir créer de polémique en ces temps de recueillement.

"Je fais confiance aux forces de l’ordre et à la Justice pour faire la lumière sur les faits, loin des invectives et instrumentalisations ignobles."

Dupond-Moretti "apporte tout (son) soutien" aux catholiques de France

Dans un message partagé sur le réseau social Twitter, le Garde des Sceaux a fait part de son émotion à la suite de la mort d'un prêtre dont la dépouille a été retoruvée en Vendée.

"Je pense aujourd'hui aux frères de sa communauté et aux catholiques de France à qui j'apporte tout mon soutien", a-t-il écrit.

Jean-Luc Mélenchon exprime sa "compassion pour la communauté chrétienne"

Le leader de la France insoumise a rendu hommage, sur Twitter, au prêtre retrouvé mort ce lundi matin en Vendée. "Compassion pour la communauté chrétienne dont le prêtre a été assassiné", a-t-il écrit dans un premier temps.

"Pourquoi le criminel, un incendiaire de cathédrale, n'était-il pas suivi de près pour son évident grave dérangement mental?", a poursuivi le candidat à la prochaine présidentielle.

"Un religieux d'une grande valeur" témoigne un ami de la victime

Auprès de notre antenne, le père Père Santino Brembilla, supérieur général des Pères montfortains et ami de a victime a tenu à rendre un vibrant hommage à cette dernière soulignant à plusieurs reprises la valeur de l'homme dans ses travaux pour l'Eglise.

"C’était un religieux, un prêtre missionnaire de grande valeur, en plus c’était vraiment un spécialiste de notre spiritualité montfortaine, il nous accompagnait dans ce cheminement d’approfondir la spiritualité. C’est vraiment un drame, on perd un confrère qui a fait beaucoup pour notre congrégation et qui était à son service ici en France", a-t-il dit.

Le Conseil français du culte musulman "exprime son entière solidarité" avec les catholiques de France

Les réactions s'enchaînent, quelques heures après l'annonce du drâme. Toujours sur Twitter, le CFCM, Conseil français du culte musulman, s'est dit "bouleversé par l’assassinat dramatique du père supérieur de la communauté des montfortains en Vendée."

"Le CFCM présente ses sincères condoléances à sa famille et ses proches ainsi qu’à l’ensemble des catholiques de France et leur exprime son entière solidarité", est-il également écrit.

Passe d'armes entre Marine Le Pen et Gérald Darmanin

Quelques minutes après que le ministre de l'Intérieur a annoncé le drame sur son compte Twitter, la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a souligné, sur le même réseau social, de "la faillite complète de l’Etat et de Gérald Darmanin."

A cette invective, ce dernier a répondu via compte Twitter interposé. "Quelle indignité! Plutôt que de dire sa compassion aux catholiques qui ont accueilli ce meurtrier, madame le Pen polémique sans connaître les faits", a-t-il écrit.

Comme ultime réponse, la candidate pour la présidentielle de 2022 a une nouvelle fois critiqué le ministre.

"Après ce drame, votre seule réponse c’est le mépris, l’arrogance, le c’est pas de ma faute. [...] Les Français veulent de la fermeté, pas ce bavardage puéril d’un ministre qui se défausse. Faites votre travail." tance-t-elle.

Damien Abad dénonce une réponse pénale "inadaptée"

La question revient sans cesse parmi les ersonnalités politiques. Dans un tweet publié en début d'après-midi, président des députés LR à l'Assemblée nationale, Damien Abad s'est également demandé "comment quelqu’un qui a incendié la cathédrale de Nantes pouvait-il être en liberté."

"Pourquoi l’obligation de quitter le territoire français n’a-t-elle pas été respectée? La réponse pénale de notre pays est totalement inadaptée", a-t-il ajouté, non sans rendre hommage "à tous les prêtres et catholiques de France déjà meurtris par l’assasinat du père Hamel."

"Beaucoup de retenue et de colère", pour le sénateur de Vendée Didier Mandelli

Invité à réagir sur notre antenne, le sénateur LR de Vendée, Didier Mandelli, a fait état de sa "sidération" et de son "incompréhension" et d'un "sentiment d'injustice" après la disparition d'un prêtre dans le département. "Beaucoup de retenue et de colère, car on a le sentiment que ce drame aurait pu être évité", a-t-il ajouté.

"Il ne s’agit pas de chercher des responsabilités, de faire des amalgames ou de jeter l’opprobre. Ca traduit un état de fait qui n’est pas à la hauteur des enjeux dans notre pays. La première mission de l’Etat c’est d’assurer la sécurité des concitoyens, surtout quand on est dans une communauté accueillante comme ça", détaille-t-il encore.

Pour Valérie Pécresse, l'auteur présumé aurait dû "avoir quitté le territoire depuis 2019"

Fraîchement réelue présidente de la région Île-de-France et candidate à l'élection présidentielle de 2022, Valérie Pécresse a réagi, également sur Twitter, en interrogeant la "cascade de défaillances" qui a conduit à ce drame.

"Bouleversée par l’annonce de l’assassinat d’un prêtre en Vendée, cinq ans après le Père Hamel", a-t-elle tout d'abord écrit, soulignant que "l’auteur du meurtre du prêtre Vendéen serait le ressortissant Rwandais qui a incendié la cathédrale de Nantes en 2020 et qui aurait dû avoir quitté le territoire depuis 2019."

Laurent Wauquiez dénonce "nos lâchetés et nos aveuglements"

Sur Twitter, le président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes a réagi à l'assassinat d'un prêtre en Vendée en soulignant que l'expulsion du principal suspect, déjà mis en cause dans l'incendie de la cathédrale de Nantes, aurait du être une question "de bon sens."

"Cet homme n'aurait jamais dû entrer en France et encore moins y rester après l'incendie de la cathédrale de Nantes. Ce n'est même pas une question juridique, c'est une question de bon sens. Nous avons sous les yeux les conséquences de nos lâchetés et nos aveuglements", a-t-il écrit.

Le prêtre assassiné était le père supérieur de la communauté des Montfortains

Selon le maire de Saint-Laurent-sur-Sèvre, la victime était le père supérieur de la communauté des Montfortains.

Bruno Retailleau rend hommage au Père Olivier Maire

Le sénateur de Vendée Bruno Retailleau a rendu hommage sur Twitter au Père Olivier Maire, "assassiné par un criminel qu'il hébergeait par charité".

"Sa mort témoigne de la bonté de ce prêtre que je connaissais bien et dont j'avais pu apprécier la profondeur de la foi. Sa mort est une grande perte", écrit le chef des sénateurs Républicains.

Pas de caractère terroriste à ce stade

Selon nos informations, le caractère terroriste est a priori écarté.

Le suspect était placé sous contrôle judiciaire et hébergé dans la communauté des Montfortains

L'homme qui s'est accusé d'avoir assassiné un prêtre est suspecté d'être l'auteur de l'incendie de la cathédrale de Nantes, le 18 juillet 2020. Il avait à l'époque été interpellé, mis en examen, incarcéré plusieurs mois puis remis en liberté sous contrôle judiciaire dans l'attente de son procès.

Dans le cadre de son contrôle judiciaire, cet homme était, selon nos informations, accueilli depuis plusieurs mois dans la communauté des Montfortains.

De nationalité rwandaise, il était sous le coup d'une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) mais son contrôle judiciaire empêchait l'exécution de cette OQTF.

Gérald Darmanin se rend sur place

Dans un tweet, le ministre de l'Intérieur a indiqué se rendre sur place.

Gérald Darmanin a par ailleurs adressé son "soutien aux catholiques de notre pays après le dramatique assassinat" du prêtre en Vendée.

Un prêtre assassiné, le suspect est l'homme soupçonné d'avoir incendié la cathédrale de Nantes

Un homme s'est rendu ce lundi matin aux gendarmes expliquant avoir tué un prêtre de la communauté des Montfortains, à Saint-Laurent-Sur-Sèvre, en Vendée.

Les forces de l'ordre ont trouvé sur place le corps d'un prêtre assassiné. Selon des sources policières, le suspect est l'homme soupçonné d'avoir incendié la cathédrale de Nantes le 18 janvier 2020.

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