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Police-Justice

EN DIRECT - Procès Jawad Bendaoud: la parole à la défense avant que la cour se retire

Jawad Bendaoud comparait depuis le 24 janvier devant la 16e chambre correctionnelle de Paris.

Jawad Bendaoud comparait depuis le 24 janvier devant la 16e chambre correctionnelle de Paris. - Benoit Peyrucq - AFP

Ce mercredi, les avocats de Jawad Bendaoud vont plaider avant que le tribunal se retire pour délibérer. Mardi, quatre ans de prison ont été requis à l'encontre du prévenu et de Mohamed Soumah.

Ce mercredi devrait être le dernier jour de débats dans le procès de Jawad Bendaoud, Mohamed Soumah et Youssef Aït Boulahcen. La parole va être donnée aux deux avocats de celui qui a été surnommé "le logeur des terroristes", Me Xavier Nogueras et Me Marie-Pompei Cullin. Hier, quatre ans de prison ont été requis à l'encontre de leur client par le procureur de la République qui considère le prévenu coupable de "recel de malfaiteurs" mais pas de "recel de terroristes".

La même peine a été demandée à l'encontre de Mohamed Soumah. Certes les "deux "délinquants chevronnés" savaient qu'ils logeaient des "criminels". "Nous avons des éléments troublants mais nous n'avons pas assez d'éléments pour établir avec certitude qu'ils apportaient leur aide à Abdelhamid Abaaoud et Chakib Akrouh (...) malgré leurs mensonges et les éléments relevés", a argumenté le procureur de la République, bien plus sévère avec le troisième prévenu.

Youssef Aït Boulahcen a été décrit comme un homme qui "fait froid dans le dos". Selon le procureur, c'est lui qui a "le profil le plus inquiétant". Pour le représentant du ministère public, il ne fait aucun doute que le jeune homme de 25 ans savait que sa soeur était en relation avec leur cousin, Abdelhamid Abaaoud et que lui-même "adhérait parfaitement à l'idéologie islamiste". Son avocat, Me Lastelle a tenu à démontrer que le soir du 16 novembre 2015, son client ne pouvait détenir que "des informations parcellaires et confuses".

Justine Chevalier