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Femme retrouvée à Forbach: la garde à vue levée en "fin d'après-midi ou dans la soirée"

Le procureur de la République de Sarreguemines Olivier Glady, le 8 août 2023.

Le procureur de la République de Sarreguemines Olivier Glady, le 8 août 2023. - BFMTV

Au lendemain de la découverte d'une femme de 53 ans se disant séquestrée en Moselle depuis 2011, le procureur de Sarreguemines a pris la parole pour délivrer les derniers éléments de l'enquête, sachant qu'il avait appelé à la "prudence" lundi malgré un premier "scénario" inquiétant.

L'ESSENTIEL

  • Un Allemand de 55 ans vivant à Forbach avait été placé en garde à vue lundi matin pour séquestration, viol aggravé et acte de torture et de barbarie. Suspecté d'avoir séquestré sa femme depuis 2011. Lire l'article
  • Sa garde à vue va être levée en "fin d'après-midi ou dans la soirée" car aucun élément" n'a été trouvé pour permettre des poursuites, selon le procureur. Lire la brève
  • Le procureur de Sarreguemines a annoncé que "la situation de séquestration est une réalité inexistante" au vu des premières auditions, même si la femme a maintenu ses accusations. Lire l'article

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Après un jour d'enquête, le procureur de Sarreguemines a affirmé ce soir que la séquestration de la femme de 52 ans en Moselle était "une réalité inexistante".

Selon lui, le dossier s'inscrit plutôt dans un grand "désarroi social", accentué par diverses maladies de cette femme qui a encore maintenu ses accusations contre son mari.

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Selon le procureur, son mari explique "qu'elle le rendait responsable de son infortune de santé"

Même si des "expertises psychiatriques" sont encore en cours, le procureur de Sarreguemines a révélé les premiers éléments des auditions du couple, dont la femme a accusé son époux de l'avoir séquestrée depuis 2011.

"Elle rendait responsable [son mari] de son infortune de santé qui pourrait expliquer l'acrimonie déployée à son encontre", a indiqué devant la presse Olivier Glady.

Selon le procureur, cette femme souffre de "plusieurs pathologies inflammatoires de type rhumatologique". Sa perte de cheveux serait elle due à une alopécie.

Le procureur révèle que "l'époux s'occupe de sa femme depuis l'apparition de caractères invalidants de ses maladies"

Accusé par sa femme de l'avoir séquestrée depuis 2011 en Moselle, un Allemand de 55 ans va être libéré de garde à vue. Selon le procureur de Sarreguemines, il s'occupait de sa femme souffrant de plusieurs pathologies.

"Les deux auditions mettent en exergue que l’époux s’occupe de sa femme depuis l’apparition de caractères invalidants de ses maladies lesquelles ont surgi il y a à peu près cinq ans de cela, avec une aggravation éprouvée depuis une dizaine de mois", a révélé Olivier Glady.

Il a ajouté: "Une aggravation qui a conduit madame à ne plus pouvoir se déplacer."

La garde à vue du mari va être levée en "fin d'après-midi ou au début de soirée"

Alors que le procureur de Sarreguemines a assuré que la "séquestration était une réalité inexistante", le mari va être libéré de garde à vue en "fin l'après-midi ou au début de soirée". Sela Olivier Glady, "aucun élément" n'a été trouvé pour permettre des poursuites.

Il était accusé d'avoir séquestré sa femme en Moselle depuis 2011.

"Aucune projection de sang" ni "aucune fracture" n'ont été observées, selon le procureur

Olivier Glady a confirmé que la femme se disant victime de séquestration depuis 2011 par son mari ne souffrait d'aucune fracture.

"Le médecin légiste n'a constaté aucune fracture", a-t-il annoncé.

Il a ajouté: "Aucune projection de sang n'a été observée", dans l'environnement du couple.

Femme retrouvée à Forbach: le procureur annonce que "la situation de séquestration est une réalité inexistante"

Alors qu'elle a maintenu ses accusations contre son mari, la femme retrouvée en Moselle lundi matin n'a pas été séquestrée, selon le procureur de Sarreguemines.

"La situation de séquestration dont elle ne cesse de se plaindre est une réalité inexistante", a-t-il lancé devant la presse.

Le procureur indique que la femme a "maintenu ses accusations à l'encontre de son mari"

Au lendemain de la découverte d'une femme à Forbach, le procureur a indiqué que "la victime de notre affaire a été entendue longuement par les services".

"Elle a maintenu ses accusations à l'encontre du mari", a annoncé le procureur de Sarreguemines.

Le mari "rapporte que sa femme serait malade depuis une longue période"

Auditionné par les enquêteurs, le mari, dont la garde à vue a été prolongée jusqu'à mercredi matin au maximum, "rapporte que sa femme serait malade et cela depuis une longue période", selon le procureur.

L'enquête de voisinage a mis en relief que cette situation de maladie était connue du voisinage même si le couple était très discret. (...) Le propriétaire (de l'appartement en location, NDLR) était avisé de l'existence de cette maladie", a précisé Olivier Glady.

"Aucune fracture" ni "ecchymose évidente" lors des premiers examens, le procureur appelle à la "prudence"

"La femme, ayant été transférée à l'hôpital de Metz, a été vue par le biais d'une imagerie médicale qui n'a révélé aucune fracture, a précisé lundi soir Olivier Glady, le procureur de Sarreguemines lors d'une conférence de presse.

Par ailleurs, le corps ne présentait pas de "fractures" ni "d'ecchymose évidente".

Lors de sa conférence de presse, Olivier Glady a donc demandé de ne pas se laisser "mystifier par l'image première des choses".

Une femme retrouvée à demi-nue, le crâne rasé, et se disant séquestrée par son mari depuis 2011

Ce lundi matin, les services de police français ont découvert une femme de 53 ans au crâne rasé, amaigrie, à moitié dénudée et alitée dans la chambre d'une habitation de Forbach (Moselle), comme l'avaient révélé RMC et BFMTV.

Son mari a été interpellé et placé en garde à vue, et une enquête a été ouverte pour séquestration, viol aggravé et acte de torture et de barbarie.

Théo Putavy