Disparition de Jean-Jacques Savin: l'enquête sur le point d'être clôturée, en l'absence de corps

Jean-Jacques Savin, 75 ans, à Lège-Cap-Ferret le 28 mai 2021 - Philippe Lopez - AFP
Après un mois et demi de recherches, le volet français de l'enquête sur la disparition en mer de l'aventurier Jean-Jacques Savin est sur le point d'être clôturée, a appris BFMTV.com ce mercredi, confirmant une information de 20 minutes. Disparu le 21 janvier au large des Açores, au Portugal, le Français n'a toujours pas été retrouvé
"On attend seulement le retour des dernières investigations portugaises et des dernières pièces techniques pour clôturer l'enquête", rapporte le parquet de Bordeaux auprès de BFMTV.com.
Malgré l'absence de corps, une procédure civile doit également être ouverte afin de demander à ce que Jean-Jacques Savin soit déclaré mort.
Le naufrage est vraisemblablement dû aux conditions météo
Au cours de l'enquête, l'entourage du navigateur a été auditionné et les conditions techniques ont été examinées pour établir les circonstances du drame et les causes du naufrage.
Les investigations confirment finalement que le bateau de Jean-Jacques Savin a probablement chaviré à cause des conditions météorologiques, et n'est donc pas liée à l'intervention d'un tiers. "D'après les résultats que nous avons aujourd'hui, il n'y a pas eu de collision", déclare le parquet.
Les recherches du corps de l'aventurier, elles, ont été menées par les autorités portugaises, son bateau ayant été retrouvé au large des Açores.
Traverser l'Atlantique à la rame
Le Girondins avait déjà fait parler de lui en 2019, lorsqu'il s'était lancé le défi de traverser l'Atlantique en solitaire à bord d'un bateau en forme de tonneau. Le 1er janvier dernier, l'aventurier avait de nouveau pris mer pour un nouveau challenge: traverser l'océan à la rame.
Sur sa page Facebook, il tenait un carnet de bord pour faire le récit de son parcours à ses 2800 abonnés. Quelques jours après son départ, il écrivait avoir dérouté à cause de mauvais vents, rallongeant son trajet initial de 900 kilomètres.
Le 21 janvier au matin, Jean-Jacques Savin avait déclenché deux balises de détresse, rapportait sa fille, sur la même page Facebook. "Nous sommes très inquiets", témoignait-elle alors.
Les premières recherches de la marine portugaise ont rapidement confirmé par la suite que le corps ne se trouvait pas à l'intérieur du bateau. Ses documents d'identité avaient cependant été retrouvés à bord.