BFMTV
Police-Justice

Découverte d'un corps brûlé à Mougins: "on croyait que c’était un mannequin", raconte un témoin

placeholder video
Une cinquantaine de gendarmes ont, ce mercredi, ratissé la parc de la Valmasque, où le cadavre a été retrouvé.

"L'enquête s'annonce longue et compliquée", assurait Fabienne Atzori, la procureure de la République de Grasse, en charge de l'enquête, quelques heures après la découverte à Mougins dans les Alpes-Maritimes du corps d'une femme dont le cadavre a été en partie brûlé

"Ce n'était pas beau à voir" 

À notre micro, Bernard, l'un des premiers témoins arrivés sur place, relate la découverte du cadavre. "On a vu le corps par terre, on croyait que c’était un mannequin. Il y a une infirmière qui a touché et qui a dit ‘non non c’est bien un corps’. Elle était recroquevillée avec le feu, elle avait une position bizarre, ce n’était pas beau à voir", détaille-t-il. 

"Un jour de noël tu arrives et tu tombes là-dessus, ce n’est pas top. Les gens pensaient que ce n’était pas un vrai corps et les gendarmes sont arrivés. Tu penses à la famille, tu penses à tout ça, c’est pas top", ajoute-t-il encore. 

Le parc ratissé par les enquêteurs

L'épineux dossier a été confié à la compagnie de gendarmerie de Cannes, qui recevra sans doute l'appui des enquêteurs spécialisés de la section de recherches, "au vu de la complexité de l'enquête qui s'annonce", a encore précisé la magistrate.

Dans la journée de mercredi, les cinq hectares du parc de la Valmasque, non loin de la technopole de Sophia-Antipolis, ont été ratissés par une cinquantaine de militaires. Le dispositif a été levé jeudi, et aucune disparition n'a été signalée. 

Le corps de la victime, âgé entre 20 et 30 ans, a été retrouvé nu, dans un fossé, uniquement vêtu de bottes. Il était calciné sur le haut du corps. À l'heure actuelle, les enquêteurs ignorent où la jeune femme a été tuée et le parc ne dispose pas de caméras de vidéosurveillance. Une autopsie devrait être réalisée d'ici la fin de semaine. 

Hugo Septier