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Police-Justice

Courroye veut "établir la vérité" dans l'affaire Bettencourt

Le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, assure que l'ampleur des enquêtes démontre sa volonté d'établir la vérité dans l'affaire Woerth-Bettencourt et se défend d'avoir subi des pressions, dans une interview publiée dans l'édition de jeudi du Figaro.

Le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, assure que l'ampleur des enquêtes démontre sa volonté d'établir la vérité dans l'affaire Woerth-Bettencourt et se défend d'avoir subi des pressions, dans une interview publiée dans l'édition de jeudi du Figaro. - -

PARIS (Reuters) - Le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, assure que l'ampleur des enquêtes démontre sa volonté d'établir la vérité dans...

PARIS (Reuters) - Le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, assure que l'ampleur des enquêtes démontre sa volonté d'établir la vérité dans l'affaire Woerth-Bettencourt et se défend d'avoir subi des pressions.

Dans une interview publiée dans l'édition de jeudi du Figaro, le magistrat rejette l'idée selon laquelle les trois enquêtes préliminaires en cours ne seraient qu'un écran de fumée et assure qu'une information judiciaire sera ouverte si cela s'avère nécessaire.

"Je ne suis pas homme à céder aux pressions. Si une information doit être ouverte, elle le sera. Si des poursuites devant le tribunal doivent être engagées, elles le seront. Si un classement doit intervenir, il sera prononcé", dit-il.

Philippe Courroye souligne que 60 enquêteurs ont ainsi été mobilisés lors des différentes perquisitions.

Il affirme que le classement en septembre 2008 de la plainte pour "abus de faiblesse" déposée par Françoise Bettencourt-Meyers, fille de Liliane Bettencourt, contre le photographe François-Henri Banier, a été décidé à l'issue d'une enquête "très approfondie".

"Non pas, bien sûr, parce qu'il y a eu des interventions politiques, des 'ordres', des 'instructions inavouables'. Tout cela relève du fantasme. Mais simplement pour des motifs juridiques", dit-il.

Il invoque notamment le refus de la milliardaire de se soumettre à des examens psychiatriques.

"L'ampleur et la rapidité des investigations démontrent la mobilisation de la justice et de la police au service d'un seul objectif : établir la vérité", insiste le procureur de Nanterre.

Gérard Bon