Condamnation en bloc au Tchad : une justice critiquée

Hier mercredi 26 décembre à N'Djamena, les six français de l’Arche de Zoé ont été condamnés à huit ans de travaux forcés pour enlèvement d’enfants. Ils devront aussi verser plus de 6 millions d'euros aux familles des 103 enfants qu’ils étaient accusés d’avoir voulu emmener en France.
Les avocats des français estiment que cette « condamnation en bloc est injuste », les 6 membres de l’association n’ayant pas eu le même rôle dans la tentative d’évacuation des enfants. L’un des avocats des français, Maître Mario Stasi s’indigne de cette « justice en vrac » et déplore que ces clients n’aient eu droit qu’à « l’apparence d’un procès » (voir extrait sonore ci-contre).
Au micro d’Aurélia Manoli, envoyée spéciale de RMC à N’Djamena, Maître Désiré Dinamache, l’un des avocats de l’état tchadien, répond à ces critiques : il trouve « cette sentence totalement justifiée ». (voir extrait sonore ci-contre)