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Police-Justice

Collision entre un camion et un car d'enfants: un drame plus important a été évité de justesse

Le car a été pulvérisé par l'impact.

Le car a été pulvérisé par l'impact. - BFMTV

Un poids lourd a violemment heurté le car d'une colonie de vacances qui transportait 42 personnes dont 28 enfants jeudi en fin d'après-midi dans l'Aisne, faisant neuf blessés dont deux graves.

Le bilan aurait pu être bien plus lourd, et les images témoignent de la puissance du choc. Le car de la colonie de vacances, heurté jeudi par un camion sur l'autoroute A4, n'est plus qu'un amas de ferraille, presque totalement détruit dans la collision.

Les causes de l'accident restent à déterminer

Il était environ 17h45 jeudi quand un camion transportant des céréales a violemment percuté par l’arrière le car, alors arrêté le long de la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute A4, à hauteur de Villers-Agron-Aiguizy, dans l’Aisne. A son bord 42 personnes, dont 28 enfants. Au total, neuf personnes ont été blessées, dont sept enfants. Deux d'entre eux ont été transportés en urgence absolue vers le CHU de Reims. 

Le car se rendait dans la Meuse, d’où les enfants sont originaires. Ils étaient de retour d’une sortie à Paris, organisée par leur centre de loisirs. Le chauffeur du poids lourd a, lui, été placé en garde à vue. 

"Le revêtement de la route était très bon parce qu'il venait d'être refait. La météo était parfaite", fait valoir le lieutenant-colonel de gendarmerie Nicolas Nioche, au micro de BFMTV.

En outre, au moment de l'impact, le car se trouvait stationné sur la bande d'arrêt d'urgence. "Ce n'est pas un endroit sécurisé", rappelle sur BFMTV l'ingénieur spécialiste en accidentologie, Jacques Robin. "Par ailleurs, un car prend la largeur totale de la bande d'arrêt d'urgence, et les camions peuvent le percuter". 

"On a eu de la chance"

Les opérations de secours ont pris fin vers 20h30 jeudi. Selon certains secouristes, la violence de la collision aurait pu entraîner des dégâts plus importants encore.

"On a eu de la chance, il n'y a pas eu d'incarcération. Donc les lésions n'ont pas nécessité de découper l'autocar pour évacuer les victimes. Mais la force d'un camion céréalier, qui doit faire un nombre de tonnes important, sur un autocar, ça doit propulser les personnes qui se trouvent à l'intérieur", fait valoir, Philippe Schmitt, de la Fédération française de sauvetage et de secourisme. 

Toutes les victimes ont été transportées au CHU de Reims, où une cellule d’urgence médico-psychologique a été mise en place pour accueillir les personnes impliquées dans l’accident.

A.S. avec Adélaïde Mangin