Collision dans l'Aube: les rescapés ont des blessures relativement "bénignes"

Alors qu'une collision frontale entre un minibus et un poids lourd, mardi, a fait six morts donc cinq enfants, le directeur de l'hôpital de Troyes, où les survivants sont pris en charge, donnait une conférence de presse, mercredi matin.

Des blessures "relativement bénignes compte tenu de la gravité de l'accident". C'est ce qu'il faut retenir de la conférence qu'a donnée, ce mercredi matin, le directeur du Centre hospitalier de Troyes, Philippe Blua, où les blessés de la collision frontale entre un minibus et un poids lourd dans l'Aube, mardi, ont été admis.

Pour l'heure, a précisé le directeur de l'hôpital, "trois personnes sont toujours hospitalisées: l'animatrice et les deux petits survivants", des adolescents. "Leur pronostic vital n'est pas du tout engagé, ils ne sont pas en service de réanimation", a expliqué Philippe Blua au micro de BFMTV.

"Les ceintures (les) ont sauvés"

"Leur état de santé n'est pas très inquiétant: quelques fractures, des coupures et des contusions", qui laissent penser qu'ils étaient bien attachés. Selon lui, "les ceintures de sécurité ont dû faire mal, mais elles ont sauvé, aussi". Les blessures physiques restent "relativement bénignes, compte tenu de la gravité de l'accident".

En revanche, sur le plan psychique, il faudra du temps. "Ils sont tous, à des degrés divers, sous le choc", a expliqué le directeur de l'hôpital. "Parfois, des contrecoups sont plus tardifs. Les psychologues et psychiatres sont à leur disposition, cela se gère au cas par cas", a-t-il ajouté.

Le chauffeur du poids lourd, quant à lui, est ressorti de l'hôpital quelques heures seulement après son admission. Il "est rentré chez lui, accompagné par sa famille, en fin de soirée" a-t-il relaté.

C. P.