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Police-Justice

Cher: son logement saccagé par le GIGN, elle dit devoir débourser 20.000 euros pour le remettre en l'état

Un gendarme du GIGN en opération à Nouméa, lors de la visite du président Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie le 23 mai 2024

Un gendarme du GIGN en opération à Nouméa, lors de la visite du président Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie le 23 mai 2024 - Ludovic MARIN © 2019 AFP

Les gendarmes avaient décidé de mener une opération dans cet appartement de Vierzon afin de retrouver David Balland, cofondateur de la cryptomonnaie Ledger, enlevé la veille.

Les faits remontent au 22 janvier 2025. Ce jour-là, dans le cadre de l'enquête sur la disparition de David Balland, cofondateur de la cryptomonnaie Ledger qui avait été kidnappé un jour auparavant, le GIGN décide de mener une opération dans un appartement de Vierzon, dans le département du Cher. Seul problème, les gendarmes font chou blanc et ont laissé le logement dans un état déplorable, indique La Nouvelle République.

"Ça ne fait jamais plaisir de retrouver son bien dans cet état surtout quand on a investi des dizaines de milliers d’euros", dit la propriétaire des lieux, qui met le logement en location sur Airbnb, dans une publication diffusée via Instagram.

D'autant que selon ses propos, c'est elle-même qui va devoir avancer les réparations d'un montant de 20.000 euros pour remplacer les fenêtres et volets roulants, cassés durant l'opération, que les assurances refusent de prendre en charge.

"Moi, je n’ai rien demandé, je me trouve à vider quasiment totalement mon épargne. Pourquoi est-ce à moi d’avancer ces frais?", dit-elle, alors que la propriétaire doit envoyer ses factures et déposer une requête auprès du ministère de la Justice pour être remboursée, une procédure qui peut durer plusieurs mois, voire des années.

Libération le même jour

C'est finalement le même jour, le 22 janvier, que David Balland avait été libéré après une opération menée par la gendarmerie nationale "dans son ensemble". Le cofondateur de l'entreprise avait été pris en charge par les secours, "devant faire l’objet de soins".

Les investigations, qui avaient débuté sous la direction du parquet de Bourges, sont menées pour "enlèvement et séquestration en bande organisée pour obtenir l’exécution d’une condition", fait savoir le parquet de Paris.

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier Journaliste BFMTV