Chat mort écrasé par un TGV: sa propriétaire veut des "explications" de la SNCF face à la justice lundi

Sa maîtresse veut que justice soit faite. Georgia a perdu son chat, écrasé sous ses yeux par un train de la gare de Montparnasse, à Paris, en janvier dernier. Lors d'un rassemblement organisé samedi à la gare de Bordeaux en la mémoire de l'animal, sa propriétaire a demandé des "explications", alors que la SNCF doit être jugée lundi.
"On attend toujours un retour", déplore Georgia au micro de BFMTV, qui estime se trouver actuellement "dans le silence".
La propriétaire assure que la SNCF n'a répondu à "aucun message" qu'elle a envoyé et "même pas à la lettre ouverte" publiée. Elle s'est jointe à la plainte de la Fondation 30 Millions d'amis qui s'est portée partie civile.
De son côté la SNCF affirme auprès de BFMTV.com regretter "ce triste accident". "Nous sommes très touchés par cet événement qui a suscité une vive émotion dans la société et chez les cheminots, et nous renouvelons tout notre soutien à nos deux voyageuses propriétaires du chat Neko", écrit l'entreprise ferroviaire.
"Une mort inutile"
"Neko n'a pas dit son dernier mot", assure Georgia à propos du félin disparu. "Il faut faire quelque chose", "on veut des explications", réclame encore sa propriétaire.
Des proches et soutiens étaient présents à ses côtés ce samedi à la gare de Bordeaux pour montrer leur solidarité. "Je suis venu aujourd'hui parce que j'ai moi-même des chats et je trouve que c'est une mort vraiment inutile, on aurait pu l'éviter", assure une riveraine à BFMTV.
"Petit Neko, on ne t'oubliera. Même si tu es au paradis des chats, ton souvenir restera gravé dans nos cœurs de toute éternité", clame une autre.
"Lamentable" de la part de la SNCF
Le 2 janvier dernier, Neko échappe un moment à l'attention de sa maîtresse, alors qu'elle s'apprête à quitter Paris pour Bordeaux avec sa fille de 15 ans Melaïna. Le félin a alors la mauvaise idée de se réfugier sous un train. Mère et fille préviennent rapidement le personnel de gare, mais peine perdue.
"Je trouve ça lamentable que la SNCF n'ait pas tenu compte (de l'animal)", déplore un soutien de Georgia au micro de BFMTV. "Un chat, c'est un être vivant sensible", souligne-t-elle.
De fait, le train démarre, écrasant le chat au passage. "Pour rappel, le chat Neko s’était échappé du sac de sa propriétaire. Malgré les recherches menées par nos équipes SNCF et les propriétaires, le chat n’était plus visible et au moment où le train a démarré, on n’avait aucune idée de l’endroit où il s’était enfui", assure à BFMTV.com de son côté la SNCF ce dimanche.
"L'audience prévue lundi au tribunal de police sera l’occasion d’éclairer ces faits avec précision", poursuit-elle. Plus de cinq mois plus tard, la SNCF est convoquée au tribunal de Paris pour atteinte involontaire à la vie ou à l'intégrité d'un animal domestique ou tenu en captivité.