Brétigny: un homme à chemisette rose soupçonné d'être l'auteur de vols

L'opération de levage des voitures à la gare de Brétigny-sur-Orge, le 13 juillet 2013. - -
Ni bandes de jeunes, ni marginaux squattant autour de la gare, les quelques vols commis à Brétigny-sur-Orge sont le fait d'un seul et même "voleur par opportunité". Un an après les folles rumeurs de pillages sur des victimes de la catastrophe ferroviaire de Brétigny et la polémique qui a suivi, la police a acquis la certitude qu'un homme, seul, est à l'origine de "trois ou quatre vols" commis en marge du drame.
Vêtu d'une chemisette rose, le suspect a été isolé par les caméras de surveillance de la gare de Brétigny, commune dont il ne semble pas être originaire, et son portrait diffusé dans les commissariats. Selon une hypothèse émise par les enquêteurs de la sûreté départementale, l'homme serait venu à Brétigny voir une connaissance et pourrait résider à Paris ou dans sa proche banlieue.
Des allégations de pillage
Le 24 juillet, soit douze jours après le déraillement du train Téoz qui avait fait sept morts et des dizaines de blessés, le procureur de la République Eric Lallement avait déjà battu en brèche les allégations de pillages qui auraient été commis sur des victimes et des cadavres, comme l'avait initialement rapporté un syndicat de police.
"Nous avons la certitude que deux vols au préjudice de deux personnes" ont été commis, avait déclaré le procureur. Des effets personnels avaient été retrouvés à la gare RER du Châtelet, au coeur de Paris. Manquaient un téléphone portable et un ordinateur. Une plainte pour vol d'ordinateur avait par ailleurs été déposée à Limoges par une passagère du train.
Les "bandes vidéos" visionnées ont montré "qu'une ou deux personnes" étaient sorties de la gare après la catastrophe "avec des bagages" qu'elles n'avaient pas au moment d'y entrer, avait indiqué le magistrat.