Bordeaux : un gendarme en garde à vue après avoir tiré mortellement sur un suspect

Un gendarme a été placé en garde à vue après avoir tiré sur un homme qu’il avait pris en chasse alors qu'il circulait sur un scooter déclaré volé. - -
Un gendarme appartenant à la compagnie de Parenthis-en-Born (Landes) a été placé en garde à vue dans le sud-ouest de la France mercredi après avoir tiré mortellement sur un jeune homme circulant sur un scooter déclaré volé lors d’une course-poursuite. L'homme, qui doit encore être identifié, est mort mercredi à l'hôpital Pellegrin de Bordeaux. Une autopsie doit encore être pratiquée.
Un des gendarmes menacé
D'après les premiers éléments de l'enquête, L'homme, qui doit encore être identifié, conduisait un scooter déclaré volé à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) et semblait circuler de pavillon en pavillon, d'où son signalement aux deux gendarmes qui se sont lancés à sa poursuite, également à bord d'un scooter, après signalement de la plaque d'immatriculation. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme aurait jeté son scooter à terre et aurait menacé l'un des deux militaires, encore installé à l'arrière du scooter utilisé pour le poursuivre, avec un tournevis. Le collègue du militaire pris à parti a donc tiré et l'a blessé mortellement au niveau de l'aine. L'homme a ensuite été héliporté jusqu'au CHU Pellegrin à Bordeaux, où il est décédé dans l'après-midi. L'enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Pau. L'Inspection générale des services est également saisie.
Une arme utilisée à Vieux-Boucau deux jours avant
L'incident intervient deux jours après une autre interpellation mouvementée, dimanche soir, également dans les Landes. Un gendarme de 27 ans avait alors blessé par balle un forcené, à Vieux-Boucau. Le gendarme avait été appelé pour un conflit familial entre cet homme de 42 ans et la famille de son ex-compagne chez qui il se trouvait. Lors de l'intervention des militaires, le forcené aurait proféré des menaces avant de foncer sur les gendarmes, un couteau à la main, avait indiqué le parquet. Le gendarme avait alors tiré sur le "forcené", le blessant au bas-ventre. Brièvement placé en garde à vue, le militaire a été laissé libre lundi soir, alors que l'enquête, qui n'est pas terminée, semble pencher pour la légitime défense.