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Police-Justice

Attaque à la préfecture: l'imam soupçonné de radicalisme écarté de la mosquée de Gonesse

Amed Hilali, l'un des imams de la mosquée de Gonesse. - BFMTV

Amed Hilali, l'un des imams de la mosquée de Gonesse. - BFMTV - -

Ahmed Hilali, imam qui officiait à la mosquée de Gonesse, dans le Val-d'Oise, où se rendait régulièrement Mickaël Harpon, responsable de l'attaque a la préfecture de Paris, a été écarté ce vendredi.

Ahmed Hilali, imam à la mosquée de Gonesse soupçonné de radicalisation, a été écarté ce vendredi, a-t-on appris de la mairie de la commune du Val-d'Oise. Le rôle de ce dernier a été de nombreuses fois questionné ces derniers jours alors que Mickaël Harpon, responsable de l'attaque à la préfecture de police de Paris, se rendait régulièrement à la mosquée de Gonesse. 

Arrivé en France en décembre 2014, cet imam adjoint de la mosquée de Gonesse, qui officiait auparavant à Sarcelles, a fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire en décembre 2015. Son autorisation de séjour avait néanmoins été renouvelée il y a quelques mois. 

Aucun prêche radical

"Pour ne prendre aucun risque sur la nature des discours qui pourraient être tenus dans la salle de prière et pour apaiser le climat délétère qui règne à l’encontre de la communauté musulmane de Gonesse, l’association musulmane de Gonesse a négocié avec Monsieur Ahmed Hilali avec qui elle est liée par un contrat de travail une rupture conventionnelle", a annoncé la mairie de Gonesse dans un communiqué, précisant que l’imam n’assurera plus les prières quotidiennes à Gonesse dès ce samedi.

"Ni les dirigeants de l'association musulmane de Gonesse (...) ni les fidèles, ni les services de l'Etat n'ont confirmé que des prêches radicaux auraient été prononcés au sein de la salle de prière de Gonesse", précise cependant l'édile, Jean-Pierre Blazy. 

Interrogé sur notre antenne sur l'attaque de la préfecture de police de Paris, l'imam a condamné les actes de Mickaël Harpon et assuré ne pas le connaître.

Cyrielle Cabot