Arche de Zoé : l’après-verdict fait déjà débat

En cas de condamnation, les membres de l'association Arche de Zoé pourraient être transférés très rapidement en France, en vertu d’une convention signée en 1976 par les deux pays. Mais les représentants du Quai d’Orsay s’inquiètent des répercussions qu’une telle nouvelle pourrait avoir sur l’opinion publique tchadienne.
Maître Olivier Desambre Navard, l’un des avocats des membres de l’association explique comment pourrait se passer le retour des français. « Le tribunal français peut substituer à la peine tchadienne, une autre peine » (voir extrait sonore ci-contre).
« Il va donc falloir être pédagogue et expliquer que le Tchad a bien signé cette convention, et que c’est une procédure tout à fait légale » affirme une journaliste de la radio tchadienne. En effet, dans la rue, la plupart des tchadiens sont très choqués d’apprendre que les français pourraient échapper aux prisons de N’Djamena alors qu’ils auront été jugés par la justice tchadienne.