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Police-Justice

Altercation avec Patrick Balkany : le procès renvoyé au 14 octobre

Patrick Balkany le 13 septembre 2019 à son arrivée au tribunal de Paris.

Patrick Balkany le 13 septembre 2019 à son arrivée au tribunal de Paris. - THOMAS SAMSON / AFP

Les deux individus étaient jugés pour "intimidations" et "menaces de mort envers une personne dépositaire de l'autorité publique". À l'audience, les prévenus ont accusé le maire de Levallois-Perret d'être à l'origine de la bousculade.

Le procès des deux hommes accusés d'avoir pris à partie et menacé le maire de Levallois-Perret Patrick Balkany a été renvoyé au 14 octobre. Ce lundi, au tribunal correctionnel de Nanterre, chaque camp s'est accusé réciproquement d'être à l'origine de la bousculade.

Bousculade

Vendredi, le maire de Levallois-Perret a affirmé avoir été "agressé dans la rue par deux militants de la LDNA", la Ligue de défense noire africaine, qui lui reprochait de "ne pas intervenir dans un conflit d'ordre privé" concernant une commerçante de la ville.

L'édile assure avoir tenté de couper court à la conversation, mais il écrit que les deux hommes l'ont "invectivé et insulté tout au long du chemin menant à l'Hôtel de Ville" avant que l'un des deux ne le "bouscul(e)" en l'attrapant "par l'épaule".

Une gardienne d'immeuble et une agente administrative de la ville se sont interposées, a indiqué Isabelle Balkany, première adjointe du maire. Elles ont été elles aussi "prises à partie et bousculées par les deux hommes".

Une vidéo mettant en cause Balkany ?

Interpellés puis placés en garde à vue, les deux individus comparaissaient ce lundi pour "intimidations" et "menaces de mort envers une personne dépositaire de l'autorité publique", l'un d'entre-eux étant aussi poursuivi pour des menaces de mort envers une des deux femmes qui ont pris la défense du maire jeudi après-midi.

Lors de l'audience, les suspects ont livré une autre version aux juges, en déclarant que Patrick Balkany était à l'origine de la bousculade. Ils assurent avoir en leur possession une vidéo attestant leur version, sur leur téléphone portable. Cette dernière n'a pas encore été remise à la justice.

Par conséquent, le procès a été renvoyé au 14 octobre à 13h30. Libérés et placés sous contrôle judiciaire, ils ont interdiction de sortir du territoire français, interdiction de rentrer en contact avec les Balkany et ont interdiction de circuler dans le département des Hauts-de-Seine.

Marie Semelin, E.P avec AFP