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Police-Justice

A Nice, la police démantèle un réseau international de trafic de stupéfiants

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- - VALERY HACHE / AFP

Dans la nuit du mardi au mercredi 8 août, la police de Nice a démantelé un trafic international convoyant et écoulant de la résine de cannabis. Les policiers ont procédé à six interpellations.

Après plus de six mois d'une enquête placée sous l'autorité de la direction interrégionale de la police judiciaire de Marseille, et dans le cadre d'une commission rogatoire émise par un juge d'instruction marseillais, la police niçoise a démantelé un réseau de trafic de résine de cannabis, s'étendant de l'Espagne à l'Italie en passant par la France.

Dans la nuit du mardi au mercredi 8 août, les enquêteurs ont pu mettre fin aux agissements des trafiquants en saisissant une voiture de location, stationnée à Nice mais dont le parcours avait été retracé depuis le sud de l'Espagne, dont le coffre contenait 300 kilos du produit prohibé, comme l'a relaté à BFMTV.com le commissaire Eric Antonetti, numéro deux de la PJ de Nice. 

Un exercice solitaire

Ce dernier explique qu'au total c'est plus d'une tonne de résine de cannabis qui a été découverte depuis le début de l'enquête. Six personnes ont été arrêtées, dont les deux personnes organisant le trafic, mais le commissaire a décrit l'entreprise criminelle comme un "exercice solitaire". En effet, le principal mis en cause, un quinquagénaire sorti de prison deux ans auparavant, ancien braqueur et condamné pour blanchiment d'argent, se chargeait de tout, des échanges avec son contact marocain au stockage de la drogue en passant par son transport depuis le sud de l'Espagne.

Pour convoyer la résine de cannabis, il s'appuyait cependant sur une femme, originaire de Bourgogne, qui ouvrait la route pour lui, à bord de son véhicule. Les quatre autres interpellés, tous connus des services de police, constituaient un cercle resserré de complices et agissaient comme "semi-grossistes". Cette concentration des tâches en si peu de mains a compliqué le travail de la police. 

Sur les six interpellations, cinq mis en cause ont été écroués. Le sixième s'est vu notifier un contrôle judiciaire. 

Robin Verner