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Une chaîne de télé néo-zélandaise sanctionnée après la diffusion d'images d'accouplement de dauphins

Une famille de dauphin sur la côte Napali à Hawaï. (photo d'illustration)

Une famille de dauphin sur la côte Napali à Hawaï. (photo d'illustration) - Napali Riders Raft Tours/Flickr

La chaîne TVNZ s'est vue rappelée à l'ordre par l'organisme de surveillance des médias du pays après la diffusion d'une émission comportant des scènes "explicites" d'accouplement de dauphins.

Un documentaire qui fait des vagues. Comme le rapporte The Guardian, la chaîne de télévision néo-zélandaise TVNZ s'est vue sanctionnée par l'organisme de surveillance des médias du pays en raison de la diffusion d'une émission sur les dauphins comportant des scènes "explicites" d'accouplement.

Baptisée "Our Big Blue Backyard", cette série documentaire a attisé la colère d'un téléspectateur qui s'est plaint auprès de la Broadcasting Standards Authority (BSA), équivalent du CSA en France, réclamant une classification d'âge plus élevée sur le programme.

En cause, une scène où une femelle dauphin est poursuivie par une bande de dauphins mâles qui s'accouplent avec elle.

"Même si ce comportement est naturel, il s'agit d'une sorte de violence sexuelle infligée à la femelle dauphin. La pauvre créature essayait de fuir les dauphins mâles", a expliqué le plaignant dans sa demande adressée à la BSA.

Un documentaire "factuel et éducatif"

L'organisme de surveillance des médias de Nouvelle-Zélande a ainsi tranché, reconnaissant que les scènes en question comportaient des thèmes matures et des images graphiques pouvant être alarmantes ou angoissantes pour les enfants.

Selon la BSA, le documentaire aurait dû faire l'objet d'une meilleure classification d'âge et mentionner la nécessité d'être visionné sous la supervision d'un adulte. De son côté, la chaîne TVNZ a soutenu que le programme était "factuel et éducatif" et qu'il ne devait pas être assimilé aux violences sexuelles humaines.

"Une telle comparaison reflète un jugement fondé sur les sensibilités humaines qui ne nous semblent pas être un cadre approprié pour comprendre le comportement des animaux", a justifié la chaîne dans un communiqué, relayé par The Guardian.

Carla Loridan