Robbie Williams assure souffrir du syndrome de la Tourette

Déjà atteint d'un trouble de déficit de l'attention, le chanteur a annoncé dans un podcast avoir des "pensées intrusives", qui sont indissociables selon lui du syndrome de la Tourette.

1h20 de confessions, et des nouvelles révélations. Le chanteur Robbie Williams a confié dans un épisode du podcast I'm ADHD! No You're Not, animé par Paul Whitehouse et le Dr Mine Conkbayir, qu'il souffrait du syndrome de la Tourette, qui se manifeste intérieurement. En clair: il a des "pensées intrusives".

Il détaille: "Je viens de comprendre que j'ai (c)e syndrome. Je marchais dans la rue l’autre jour, et j’ai compris que ces pensées intrusives sont inhérentes [à ce] syndrome." Souvent, ce syndrome se traduit davantage extérieurement par des mouvements et des gestes involontaires, amplifiés par le stress, l'excitation ou la fatigue.

Il estime également être sur le spectre du trouble autistique, même si cela n'a pas été diagnostiqué par un médecin.

Le chanteur de 51 ans confie aussi dans ce podcast être atteint de dépression, d'isolement, d'agoraphobie et d'une forme de mal-être lié à la célébrité, soit un "sérieux cocktail", dit-il. "Quand je suis dans mon lit, je suis dans ma zone de confort. Partout ailleurs, je me sens mal à l'aise", confie-t-il.

Ces troubles ont été "horribles" dans sa "vingtaine", mais cela s'est amélioré avec les années, même s'il se sent "toujours mal dans (s)a peau". "J'ai cherché à y remédier par des médicaments et je cherche toujours à en connaître la cause et la raison", a-t-il précisé. Sa compagne, Ayda Field, est pour l'heure son meilleur remède.

L'interprète de Angels a aussi affirmé subir un "stress post-traumatique" à l'idée de monter sur scène.

Déjà diagnostiqué d’un trouble de déficit de l’attention depuis une vingtaine d’années, Robbie Williams, révélé dans les années 1990 avec le boys band Take That, a lutté contre plusieurs addictions depuis qu'il est jeune, passant notamment plusieurs séjours dans des centres de désintoxication.

Estelle Aubin