L'artiste Winnterzuko lance un appel à l'aide pour sa mère blessée dans le crash d'avion au Kazakhstan

Le rappeur français a sollicité ses fans sur Instagram pour aider sa mère, Djamilya, victime du crash de l'avion de ligne d'Azerbaijan Airlines, qui s'est écrasé mercredi 25 décembre dans l'ouest du Kazakhstan.

"On a plus vraiment de recours." Sur Instagram, le rappeur français Winnterzuko, connu pour ses tubes Je suis Musik ou Trotski a lancé un appel auprès de ses fans pour prier pour sa mère, Djamilya.

Selon l'artiste, cette dernière se trouvait dans l'avion de ligne d'Azerbaijan Airline qui s'est écrasé ce mercredi 25 décembre dans l'ouest du Kazakhstan avec 67 personnes à son bord.

"Elle fait partie des survivants mais elle est dans un état critique en ce moment même (...) j'ai pas l'habitude de demander ça, mais on a plus vraiment de recours. Je vous demande de faire des dua (prières faites à Allah, NDLR) pour elle svp", a déclaré l'artiste dans une story sur son compte Instagram.

Story Instagram de l'artiste Winnterzuko publiée le 26 décembre 2024. © Instagram / Winnterzuko

"Ma mère, c'est tout ce qu'on a"

Dans son message, Winnterzuko précise que sa mère a survécu, mais qu'elle ne "s'est pas encore réveillée". "On croit fort au fait quelle se réveillera. Allah est grand. Ma mère, c'est tout ce qu'on a", a confié le rappeur avant d'ajouter: "On pense que ça n'arrive qu'autre mais personne n'est a l'abri".

Mercredi 25 décembre, un avion de ligne de la compagnie aérienne Azerbaijan Airlines, qui assurait un vol entre Bakou, la capitale azerbaïdjanaise, et Grozny, capitale de la république caucasienne russe de Tchétchénie, s'est écrasé au Kazakhstan avec 67 personnes à son bord.

Selon les autorités locales, 32 personnes ont survécu au crash. Les origines du crash ne sont pas encore connues dans l'immédiat. Une enquête a été ouverte par le parquet général azerbaïdjanais.

Certains experts ont évoqué la possibilité que l'appareil ait été abattu par erreur par la défense antiaérienne russe. Les autorités russes et kazakhes ont elles mis en garde contre les hypothèses et les spéculations.

Carla Loridan