Sydney Sweeney méconnaissable dans la bande-annonce de "Christy"

Après la polémique liée à sa participation à une publicité de jeans jugée raciste, l'actrice américaine se révèle sous un tout autre jour dans la bande-annonce du biopic sur Christy Salters Martin.

Une transformation physique de haut vol. Sydney Sweeney incarne la boxeuse Christy Salters Martin dans le biopic qui lui est consacré, baptisé Christy. Dans la bande-annonce inédite diffusée ce jeudi, l'actrice américaine âgée de 27 ans apparaît totalement métamorphosée: cheveux courts, bruns et allure sportive. Loin de l'image de la blonde pulpeuse qui lui colle à la peau depuis Euphoria et Tout sauf toi.

"J’ai travaillé avec un nutritionniste, un coach de musculation et un entraîneur de boxe, raconte-t-elle dans le magazine W. J’ai augmenté mes apports caloriques, pris beaucoup de shakes protéinés et de compléments, et je mangeais absolument tout: des sandwiches au beurre de cacahuète et à la confiture, des milkshakes… On était tellement actifs que je brûlais tout en permanence. Maintenir tout ça a été un vrai défi."

Le film narre l'histoire vraie de cette "Rocky au féminin" qui boxe et soulève des trophées, et subit au quotidien l'emprise de son gérant qu’elle a épousé très jeune alors qu'elle savait qu'elle était homosexuelle. Ce dernier a été condamné à 25 ans de prison pour avoir tenté de l’assassiner en 2010.

Au casting, on retrouve également Katy O’Brian, Chad Coleman, Ben Foster, Ethan Embry, Merritt Wever, Valyn Hall ou encore Tony Cavalero.

Le film de David Michôd, co-écrit avec Mirrah Foulkes, d’après une histoire de Katherine Fugate, sortira le 7 novembre de l'autre côté de l'Atlantique. Aucune date de sortie française n'a pour l'heure été communiquée.

Pour rappel, Sydney Sweeney a fait face cet été à un vif scandale après avoir participé à une campagne de publicité pour des jeans American Eagle, jugée raciste et proche des théories eugénistes, et après que son inscription sur des listes électorales républicaines a été révélée sur les réseaux sociaux.

Estelle Aubin