"J'ai adoré cet exercice": pour "Elio", le nouveau Pixar, Jamy Gourmaud se prête au jeu du doublage

Après le triomphe de Wall-E en 2008 et l'échec commercial de Buzz l'éclair il y a trois ans, Pixar s'offre une nouvelle incursion dans le genre de la science-fiction avec sa dernière production: Elio, en salles ce mercredi 18 juin en France. Et pour cette ode au vivre-ensemble, il a été fait appel pour la version française à Jamy Gourmaud, un novice du doublage, mais une figure de la vulgarisation scientifique.
L'ancien présentateur de C'est pas sorcier prête sa voix au personnage de Gunther Melmac, un scientifique maladroit et enthousiaste communiquant avec les extraterrestres. Son nom est un clin d'œil à la série Alf, l'extraterrestre amateur de chats qui était originaire de la planète Melmac.
"J'ai adoré cet exercice qui consiste à rentrer dans la peau d'un autre", confie Jamy Gourmaud à BFMTV.
"J'ai trouvé ça assez intéressant et rassurant de rentrer dans la peau d'un personnage qui existe déjà", poursuit-il. "L'objectif était vraiment de servir l'auteur du personnage. Et c'est ce que j'avais envie de réussir."
"Une vision pleine d'espoir"
Pour le personnage d'Elio, "réussir" passe par quitter notre planète. Orphelin et élevé par sa tante, cet enfant solitaire ne se sent pas à sa place sur la Terre. Il ne rêve que qu'une chose, c'est d'être enlevé par des extraterrestres. Jusqu'au jour où ce rêve devient réalité. Heureusement, les extraterrestres en question se révèlent être amicaux, plus proches de ceux de Rencontres du 3e type que d'Alien.
"Au début du film, Elio est très pessimiste à propos de la Terre, c'est un état d'esprit très dangereux dans lequel nous risquons tous de glisser", avertit Madeline Sharafian, coréalisatrice du film avec Domee Shi et Adrian Molina, interrogée par l'AFP lors du dernier festival du film d'animation d'Annecy.
Célébré à bord d'une assemblée intergalactique et se liant d'amitié avec Gordon, un extraterrestre vermiforme marginalisé, Elio est même propulsé "ambassadeur de la Terre".
Quand le jeune garçon arrive dans l'univers, "il a l'impression d'avoir trouvé son peuple et sa place", résume Domee Shi. "Toutes ces espèces, toutes ces planètes et ces cultures différentes ont compris comment vivre ensemble et travailler en paix et en harmonie", ajoute-t-elle, "une vision pleine d'espoir pour notre planète".