Yvelines: un enseignant jugé prochainement pour avoir agressé sexuellement deux élèves mineures

La justice représentée. (Photo d'illustration) - Michael Coghlan - CC - Flickr
Un enseignant de l'école élémentaire Jules-Vallès à Plaisir (Yvelines) sera jugé prochainement pour agressions sexuelles sur deux élèves, a indiqué ce vendredi 21 juin le parquet de Versailles, sollicité par l'AFP.
Il a été présenté à un magistrat et a reçu une "convocation par procès-verbal avec placement sous contrôle judiciaire" pour comparaître prochainement, a détaillé cette source.
Une convocation par procès-verbal permet au procureur de la République de faire juger une personne qui a commis un délit sans passer par une instruction.
Deux élèves de 7 et 8 ans
L'homme de 35 ans, suspendu en mars dernier de ses fonctions, est soupçonné d'avoir agressé sexuellement deux fillettes de 7 et 8 ans, a précisé le parquet. Il "conteste les faits" qui lui sont reprochés, a indiqué cette source.
Placé en garde à vue mercredi, l'enseignant a qualifié les victimes de "menteuses" pendant son audition, a affirmé une source policière.
Quand l'affaire avait éclaté en mars, un signalement avait été adressé au procureur de la République, selon l'académie de Versailles jointe à l'époque par l'AFP.
Un parent d'élève de cet établissement scolaire contacté par l'AFP à la même date avait relaté que les faits avaient été signalés par une élève de CE2, que l'enseignant aurait notamment touchée au niveau de la poitrine.
Convoqué par l'inspection en janvier 2024
Quatre autres élèves de CE1 ont également dit avoir été victimes d'attouchements, avait précisé le parent d'élève.
"Il les mettait sur ses genoux et faisait des guilis", avait-il décrit, précisant que plusieurs enfants ont relaté de "fausses claques sur les fesses, sur les joues" et même des "mains dans la culotte".
"En janvier 2024, l'enseignant a été convoqué par l'inspection suite à l'inquiétude de l'école suite à une posture trop familière avec les parents et les élèves", a détaillé vendredi l'académie de Versailles à l'AFP.
Il avait d'ailleurs déjà été reçu pour un "recadrage" lors de l'année scolaire 2022-2023 dans un autre établissement scolaire "suite à des faits transmis par la direction de l'école relatifs à une attitude trop proche des élèves", a pointé l'académie.