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Paris Île-de-France

Vente de vitraux de Notre-Dame de Paris: Sotheby's assure avoir respecté les "lois et réglementations"

Un bateau-mouche passe devant les squares Jean XXIII et de l'Ile de France au pied de Notre-Dame de Paris, le 31 mai 2019.

Un bateau-mouche passe devant les squares Jean XXIII et de l'Ile de France au pied de Notre-Dame de Paris, le 31 mai 2019. - Bertrand GUAY © 2019 AFP

La maison de vente aux enchères Sotheby's se défend après le dépôt de plainte d'une association à la suite d'une vente de vitraux de la cathédrale parisienne en 2015.

La maison de vente aux enchères Sotheby's affirme avoir strictement respecté les "lois et réglementations", après le dépôt de plainte d'une association française pour vol de vitraux de Notre-Dame, qu'elle a vendus aux enchères en 2015.

L'association "Lumière sur le patrimoine" a porté plainte mardi pour vol et recel de deux vitraux ayant orné la cathédrale Notre-Dame avant d'être retirés de l'édifice parisien en 1862 et vendus, près de 160 ans plus tard, aux enchères en 2015 à Paris par Sotheby's.

"Nous opérons dans le respect des lois et réglementations applicables dans tous les pays où nous opérons. Avant de proposer un bien à la vente, nous procédons à toutes les recherches, diligences et contrôles nécessaires afin de nous assurer qu'aucun obstacle juridique ne s'oppose à la vente", assure la maison de vente dans un courriel à l'AFP.

"Nous avons aussi obtenu toutes les autorisations"

Sotheby's ajoute avoir effectué "des recherches approfondies" et publié "une note détaillée dans le catalogue de la vente" avant de mettre les vitraux aux enchères en 2015.

"Nous avons aussi obtenu toutes les autorisations nécessaires de la part des autorités compétentes, y compris les certificats d'exportations" et averti "experts et conservateurs de musées", ajoute-t-elle.

La maison de vente souligne par ailleurs qu'elle n'a "pas été contactée par l'association en amont de cette plainte" et reste "à la disposition des autorités pour les assister dans cette enquête".

Les deux vitraux concernés, vendus 123.000 et 111.000 euros, selon une source policière française, ont été démontés par l'architecte Viollet-le-Duc en 1862, dans le cadre d'une restauration de Notre-Dame, puis vendus par le maître verrier Edouard Didron entre 1877 et 1905.

"Des pièces similaires avec la même provenance font aujourd'hui partie de la collection du Musée d'Art et d'Histoire de Genève", précise Sotheby's.

JMA avec AFP