"La classe ne sera pas fermée": le maire d'Arcueil gagne son bras de fer avec l'Éducation nationale

Ecole maternelle (illustration) - THOMAS SAMSON / AFP
Parents d'élèves, municipalité, enseignants et syndicats ont gagné leur combat face à l'Éducation nationale à Arcueil, dans le Val-de-Marne. L'une des dix classes de l'école élémentaire Jean-Macé était menacée de fermeture. Mais ce ne sera finalement pas le cas. Le maire EELV Christian Métairie annonce, à BFMTV, ce jeudi 11 septembre, avoir eu un retour positif de la part de l'Académie.
Les organisations syndicales avaient découvert, la semaine dernière, que l'Éducation nationale prévoyait de supprimer une classe, sans savoir laquelle. Depuis, tous les acteurs se sont mobilisés. "Les parents d'élèves ont bloqué l'école ce jeudi matin", assure Christian Métairie.
Un enseignant aurait dû être muté
Ce dernier a été reçu, mardi, aux côtés des parents d'élèves, des enseignants et des représentants syndicaux, par la Direction des services de l'Éducation nationale. L'élu s'est entretenu par "deux fois" avec le directeur académique ce jeudi 11 septembre.
"Ça a été compliqué. J’ai essayé d’argumenter pour ne pas fermer cette classe. La sagesse a conduit à la décision qui a été prise", se réjouit Christian Métairie, qui se dit "soulagé" de ce verdict.
Il craignait des conséquences néfastes pour l'école et les élèves, premiers concernés. "Au bout de quinze jours, il aurait fallu refaire toutes les classes pour répartir les enfants. Ils auraient perdu tous leurs repères", confie le maire.
Christian Métairie a demandé des explications pour comprendre la décision d'origine, qui consistait à supprimer une classe. "Ils trouvaient qu'il n'y avait pas assez d'enfants pour dix classes", relate-t-il. Cela aurait voulu dire qu'un enseignant aurait été muté "à l'autre bout du département".
Mais l'élu avait préparé ses arguments: "Il y a un peu moins d’enfants que prévus, mais c'est une école dans laquelle on accueille beaucoup d’enfants issus d’hôtels sociaux. Certains sont partis, mais ils vont revenir." Un quart des élèves accueillis dans cette école sont issus d'hôtels sociaux selon la mairie.