Val-de-Marne: le projet de prison à Limeil-Brévannes abandonné

Ce jeudi, le ministère de la Justice a officialisé auprès de la Ville la fin d'un projet controversé. "Plus de 150 parlementaires et élus locaux" s'y sont opposés, estime la mairie.

"Victoire pour Limeil-Brévannes!" C'est avec une joie non dissimulée que cette commune du Val-de-Marne a annoncé ce jeudi "l'abandon du projet de prison auprès du Ministre et garde des sceaux Éric Dupont-Moretti".

Ce projet avait soulevé bon nombre d'oppositions. La Ville estime que plus de "150 parlementaires et élus locaux", dont Françoise Lecoufle, l'édile, se sont prononcés à son encontre. Il faut également y ajouter "8636 pétitionnaires".

"Le quartier ne méritait pas cela"

"Le nouveau quartier des Temps-Durables et ses 1250 logements ne méritait pas cela", poursuit le communiqué. La Ville souhaite y développer deux projets: "Une zone économique permettant la création de 3000 emplois" et "une station du Câble A-Téléval, premier téléphérique urbain d'Île-de-France, dont le financement va être acté dans les semaines à venir."

Cette "victoire" étant entérinée, l'équipe municipale va pouvoir procéder au démontage symbolique de la bâche "Non à la Prison" couvrant le mur de la mairie. Un moment à vivre samedi via un Facebook Live sur la page de "Ville de Limeil-Brévannes".

Florian Bouhot Journaliste BFM Régions