Val d'Oise: trois personnes placées en garde à vue pour extorsion en bande organisée à Gonesse

Voiture de police (illustration) - AFP
Un racket qui a duré plusieurs semaines. Le 29 et 30 janvier derniers, trois individus ont été interpellés et placés en garde à vue pour avoir tenté de faire chanter plusieurs patrons de commerces à Gonesse.
Les faits remontent au 30 décembre 2022, a appris BFM Paris Île-de-France de source policière. Un commerçant du quartier de la Fauconnière a porté plainte après des dégradations commises dans son épicerie par deux individus cagoulés non identifiables, armés d'une arme de poing et d'une barre de fer.
Trois commerces victimes du groupe
Ils ont notamment brisé l'ensemble des vitrines du magasin avant de s'enfuir. Le commerçant a alors indiqué aux forces de l'ordre qu'un mois plus tôt, le 12 novembre, trois personnes s'étaient rendues dans son commerce, lui demandant de payer une somme chaque mois sous peine de revenir saccager son local.
Lors de l'enquête menée par le groupe d’atteintes aux biens de la sûreté urbaine de Gonesse, deux autres gérants ont indiqué avoir été victimes du même groupe, avec le même mode opératoire.
L’un d’eux a expliqué aux forces de l'ordre qu’un des racketteurs avait exhibé un pistolet et remis une cartouche "pour qu’il n’oublie pas". Le second avait quant à lui refusé de payer, et avait vu son commerce saccagé un mois après leur passage.
Deux mis en cause interdits de paraître à Gonesse
À l'ouverture de l'enquête, les premières éléments ont permis d'identifier un auteur. À la suite des témoignages des commerçants de Gonesse, les deux autres individus ont également été identifiés. Ces derniers faisaient l'objet d’une interdiction de paraître sur la commune et de porter une arme.
Le premier individu a été interpellé avec l’assistance du RAID le 29 janvier 2023, au sortir du logement de sa petite amie. Il a ensuite été placé en garde à vue, a indiqué la police à BFM Paris Île-de-France.
Les deux autres mis en cause ont quant à eux été interpellés le lendemain. Ramenés au service, ils ont été placés en garde à vue.