Tremblay-en-France: le domicile d'une élue visé par des tirs, un lien avec une altercation routière envisagé

La Police nationale, le 22 février 2024 - Fred TANNEAU / AFP
Un simple différend routier aurait pu avoir de graves conséquences à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis). Comme l'a appris BFMTV, confirmant Le Parisien, le domicile d'une élue de la commune a été visé par des tirs ce samedi 8 mars, alors que son mari avait eu une altercation avec un automobiliste plus tôt dans la journée.
En pleine après-midi, celui-ci s'est querellé avec les passagers d'un autre véhicule, qui venait de lui refuser la priorité. Mais le différend ne s'est pas arrêté à des échanges de mots puisque ces derniers ont poursuivi le mari, accompagné de son fils, jusqu'à son domicile. Le père et le fils ont réussi à les mettre en fuite.
Une première interpellation
En début de soirée, une dizaine de personnes sont revenus sur place, cagoulés, avec un marteau et une bouteille d’hydrocarbure. Les deux hommes les ont de nouveau mis en fuite. Un peu plus tard, le voisinage a entendu plusieurs détonations et a demandé l'intervention de la police.
À leur arrivée sur place, les agents ont découvert près de 20 impacts de balles sur la façade du pavillon du couple et de ses deux enfants, ainsi que des douilles. Aucun membre de la famille n'a été touché. Choquée, l'élue a tout de même été hospitalisée. Selon les premiers éléments, "aucun lien n'a été établi avec la qualité d'élue de la victime".
Les policiers ont rapidement identifié la voiture des suspects grâce aux caméras de vidéosurveillance. Une personne a déjà été interpellée et placée en garde à vue.
D'après Le Parisien, François Asensi et Virginie de Carvalho, respectivement maire et première adjointe de Tremblay-en-France, se sont rendus au domicile de l'élue pour lui apporter leur soutien. "Elle est sous le choc, c’est d’une telle violence, tellement disproportionnée par rapport à une altercation routière", a notamment déclaré le maire de la ville à nos confrères.