Tempête Ciaran: à quoi faut-il s'attendre en Île-de-France?

Touchant d'abord la côte Nord-Ouest du pays, la tempête Ciaran devrait avoir des conséquences métérologiques jusqu'en Île-de-France, où de fortes rafales de vent sont attendues de mercredi à jeudi.

De la pointe bretonne à la région parisienne, la tempête Ciaran va se propager sur une grande partie de la France. Attendue dès la soirée du mercredi 1er novembre, elle touchera en priorité le jeudi 2 novembre la Normandie, les Hauts de France et la la Bretagne, prévoit Météo France. Mais ses effets devraient se faire ressentir jusqu'en Île-de-France.

Pourquoi la tempête Ciaran est-elle qualifiée de potentielle "bombe météorologique"?

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Des rafales aux alentours des 100 km/h annoncées

Si une incertitude persiste sur la classification de Ciaran en Île-de-France -coup de vent ou tempête-, des fortes rafales de vent sont d'ores et déjà prévues. L'ouest de la région sera plus particulièrement touché, tandis que l'est devrait être préservé.

Les rafales pourraient atteindre entre 100 et 110 km/h sur les parties exposées en hauteur. Sur son site, Météo France anticipe des vents allant jusqu'à 80 km/h ce mercredi et jeudi.

À la suite des importantes précipitations de ces derniers jours, qui ont provoquées une instabilité des sols, les plus fortes bourrasques pourraient entraîner des chutes d'abres.

L'opposition critique un manque de communication de la mairie

Invité de BFM Île-de-France ce mardi matin, Geoffrey Boulard, maire LR du 17e arrondissement de Paris, a reproché à la mairie de ne faire "aucune communication" sur les risques liés à la tempête Ciaran.

"100km/h dans une ville comme Paris, on sait que cela fait des dégâts", a-t-il ajouté. Et de critiquer l'absence d'Anne Hidalgo, qui a visité les installations olympiques à Tahiti et en Nouvelle-Calédonie avant de prendre des congés dans la région: "il faut qu'il y ait un pilote dans l'avion et on a l'impression qu'il est bien absent".

Sur le réseau social X, anciennement Twitter, Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, a répondu à ces accusations. "Nous avons des procédures prises en cas d'alertes métérologiques qui seront suivies à la lettre en lien avec les autorités nationales de sécurité civile", a-t-il déclaré, ajoutant qu'"un point sera fait dans les heures à venir".

Mathias Fleury