Un homme condamné à 6 mois de prison ferme pour des maltraitances contre ses deux chiens en Seine-Saint-Denis

Jugé au tribunal de Bobigny le 5 septembre, le propriétaire de deux chiens a été condamné à 6 mois de prison ferme et a interdiction de détenir un animal pendant 10 ans. Les deux chiens sont désormais pris en charge par l'association Action Protection Animale.

Une victoire pour les défenseurs des animaux. L'association Action protection animale annonce dans un communiqué le 6 septembre avoir remporté le procès qui l'opposait au propriétaire des chiens Rio et Cardi pour "maltraitance animale".

Jugé la veille au tribunal de Bobigny, l'homme a écopé de six mois de prison ferme avec mandat de dépôt, l'interdiction de détenir un animal pour les dix prochaines années et la confiscation définitive des deux chiens.

En août, précise l'association, Rio, un jeune molosse d'à peine un an "avait été découvert dans un hall d'immeuble, le visage tuméfié, couvert de plaies et d'hématomes, l’œil gauche totalement gonflé."

Les forces de l'ordre avaient alors été saisies pour se rendre dans l'appartement du propriétaire du chien. Et chez lui, "les policiers découvraient Cardi, 6 ans, marquée par de nombreuses violences et plusieurs portées forcées."

Les chiens hospitalisés en urgence

Les deux chiens, ont été hospitalisés en urgence: "l'un souffrant de fractures crâniennes, l'autre de divers contusions et hématomes", précise Action protection animale. Dans la foulée, l'association a déposé plainte pour actes de cruauté.

Domicilié à Pierrefitte-sur-Seine, l'homme avait été écroué au mois d'août et maintenu en détention en l'attente de son passage en comparution immédiate au tribunal de Bobigny le 5 septembre.

Désormais, les deux chiens "poursuivent doucement leur rétablissement chez notre partenaire Refuge Apaa Tregrom - un refuge animalier dans les Côtes-Armor - où ils peuvent désormais être adoptés. Ils découvrent peu à peu que la main de l’homme peut être synonyme de douceur et d’amour", précise l'association dans son communiqué.

Amélie Com