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Paris Île-de-France

Seine-Saint-Denis: les m3 d'eau "essentiels à la vie" bientôt gratuits pour les habitants d'Est-Ensemble

72% des Français sont satisfaits de la qualité globale de l'eau du robinet.

72% des Français sont satisfaits de la qualité globale de l'eau du robinet. - Fred Tanneau - AFP

Les communes d'Est Ensemble voteront ce mardi 28 novembre la gratuité des premiers m3 d'eau "essentiels à la vie". Cette mesure pourrait concerner plus de 400.000 personnes en Seine-Saint-Denis.

Les habitants de l'intercommunalité Est-Ensemble en Seine-Saint-Denis devraient bientôt profiter d'un accès partiellement gratuit à l'eau. Le maire de Montreuil et président d'Est-Ensemble, Patrice Bessac, a annoncé sur le réseau social X la tenue d'un vote ce mardi 28 novembre concernant "la gratuité des premiers m3 essentiels à la vie".

Pour rendre cette mesure applicable, l'édile explique qu'une "régie publique de l'eau" a déjà été créée sur le territoire. "Plus que jamais l'accès et la gestion de l'eau méritent d'être protégés des lois du marché", écrit-il sur le réseau social. Par ailleurs, l'intercommunalité supprime le coût de l'abonnement.

9 villes et plus de 425.000 personnes concernées

Les neuf communes d'Est-Ensemble participent à la démarche, qui profiterait ainsi à près de 425.000 personnes.

"Dès le 1er janvier 2024, si vous habitez Montreuil, Pantin, Les Lilas, Le Pré-Saint-Gervais, Romainville, Bagnolet, Bondy, Noisy-le-Sec ou Bobigny, cette régie publique distribuera gratuitement les premiers mètres cubes d'eau qui sont essentiels à la vie", détaille Patrice Bessac dans la vidéo présente dans son post.

Une décision que l'élu considérait comme "urgente" afin de démontrer que "l'intérêt général peut prendre le pouvoir sur les intérêts privés".

Un prix "progressif"

Le deuxième projet annoncé par le maire de Montreuil consiste à rendre évolutif le prix de l'eau selon la quantité consommée. "Au-delà de ces premiers mètres cubes gratuits, le prix de l'eau sera calculé selon un indice progressif pour favoriser la justice sociale", précise-t-il.

La volonté affichée est de faire payer "beaucoup plus cher" ceux qui "gâchent l'eau" et la rendre plus accessible pour "ceux qui l'utilisent pour leur strict usage domestique".

Mathias Fleury