Une balle perdue finit dans le salon d'une famille à Meaux après être passée "à 20 cm de la tête" d'une enfant

Une mère de famille résidant à Meaux s'est confiée au Parisien après que sa maison a été touchée par trois balles perdues, lors d'une attaque à l'arme à feu sur le pavillon voisin. L'une des balles a frôlé sa fille.

Dans la nuit de samedi 4 à dimanche 5 octobre, un pavillon de Meaux (Seine-et-Marne) a été la cible d'une trentaine de coups de feu tirés à l'arme de guerre. Des rafales à 4h20 du matin qui ont réveillé le quartier, notamment la famille de la maison mitoyenne au logement ciblé.

Traumatisée, c'est encore sous le choc que la mère de cinq enfants se confie à nos confrères du Parisien, près de deux jours après avoir frôlé le drame. "Pour être réveillé, j’ai été réveillé. Ça fait du bruit des tirs de Kalachnikov en pleine nuit."

"20 centimètres au-dessus de la tête de ma fille"

Si la maison voisine a reçu une trentaine de balles, son domicile a été touché par trois tirs. L'une des balles a frôlé une enfant. "Cette balle est passée à 20 centimètres au-dessus de la tête de ma fille de 5 ans", raconte encore choquée la mère de famille. La fillette dormait alors sur le canapé, tandis que ses parents étaient allongés sur un clic-clac à proximité.

"(La balle) a traversé le volet en PVC blanc qui était baissé pour la nuit, le triple vitrage de la porte-fenêtre du salon puis elle est passée au-dessus de ma fille pour aller se planter dans la cheminée de l’autre côté du salon", détaille-t-elle dans les colonnes du Parisien.

Personne n'a été blessé, mais la famille reste encore traumatisée de cet événement. "Je n’arrive pas à réaliser ce qu’il s’est passé pendant notre sommeil. C’est un miracle et un cauchemar", ajoute la quadragénaire.

Une enquête ouverte

Selon les informations du Parisien, le pavillon visait a été touché par une trentaine de balles de calibre 7,62, notamment au niveau de son portail et de sa façade. Le parquet a confirmé avoir retrouvé 28 étuis de ce calibre sur place, correspondant à celui utilisé par une AK-47.

Le média de presse régionale indique également que les occupants de la maison ciblée ont été interrogés mais n'ont pas donné d'explications possibles sur cette attaque. Une enquête est en cours.

Juliette Moreau Alvarez