Seine-et-Marne: un mort et un blessé dans l'explosion d'un pavillon à Saint-Loup-de-Naud

Il était quatre heure du matin ce mercredi 27 novembre lorsqu'un pavillon de Saint-Loup-de-Naud a été soufflé par une explosion tuant une femme et blessant grièvement un autre homme.

L'explosion d'une maison à Saint-Loup-de-Naud près de Provins en Seine-et-Marne a fait un mort et un blessé grave ce mercredi 27 novembre, a appris BFM Paris-Île-de-France de source policière.

Un périmètre de sécurité

Une femme âgée de 31 ans a été retrouvée morte dans les décombres. Un homme au assui été retrouvé devant le pavillon avec des plaies au visage et à la main. Il a été transporté à l'hôpital avec un pronostic vital engagé.

Dans la journée, un périmètre de sécurité a été instauré par la police et une équipe de démineurs est intervenue pour réaliser des vérifications. Une vingtaine de pompiers ont aussi été mobilisés en raison de cette déflagration.

Des morceaux de la toiture et des éléments de l'habitation ont été éparpillés dans un rayon de plusieurs dizaines de mètres aux alentours, endommageant parfois des voitures et des maisons.

"C'est terrible à voir"

Le pavillon a été soufflé vers 4 heures réveillant les habitants du village. "Il y a eu un gros boum et on s'est tous précipités dehors pour aller voir ce qu'il se passait. Il y avait tout le voisinage. C'est assez impressionnant, surtout quand on va vers là-bas. Il y a vraiment des débris partout, il y a toutes les affaires de la famille, c'est terrible à voir", témoigne une jeune femme au micro de BFM Paris Île-de-France.

Un voisin avait associé ce bruit à une explosion mais s'était trompé sur sa nature. "Mon fils est arrivé en quatrième vitesse parce qu'il habite derrière. Je pensais qu'on s'était pris une bombe, un obus ou un truc comme ça. L'onde de choc a bousillé mes deux portes, les crémones derrières ont pété et puis en sortant on a vu les tuiles", explique un habitant.

Selon le procureur de la République de Melun, Jean-Michel Bourlès contacté par l'AFP, l'hypothèse de la présence d'explosifs qui auraient été entreposés dans la maison par son ancien propriétaire est privilégiée. Mais des expertises doivent être menées pour permettre d'établir formellement la cause de l'explosion.

Florent Bascoul avec Constance Bostoen et Paul Guianvar'ch