Seine-et-Marne: les habitants de Moussy-le-Neuf privés de pharmacie après l'affaissement de son plafond

Le fronton d'une pharmacie (illustration) - LOIC VENANCE
Depuis dix jours, les habitants de Moussy-le-Neuf, en Seine-et-Marne, n'ont plus de pharmacie. Celle-ci a été fermée jusqu'à nouvel ordre le 12 septembre dernier. En cause, un affaissement du plancher du premier étage, a affirmé Bernard Rigault, maire de la commune, auprès de La Marne. Les portes de l'officine resteront closes tant que la cause du problème n'est pas identifiée et que la mise en sécurité n'a pas été effectuée.
"La sécurité des employés et des clients n’était plus assurée, la pharmacie a donc fermé", a annoncé l'édile de Moussy-le-Neuf à La Marne. "Le plancher du premier étage s’est affaissé de 20 à 30 centimètres."
Dans la rue de la pharmacie du Centre, des travaux de voirie avaient été entamés. Selon le journal local, dans les locaux de l'officine, des désordres structurels sont apparus. Mais, "les travaux de la ruelle ne sont pas la cause exacte. L’expert nous dira rapidement quel est le problème", ajoute le maire.
Trouver un local disponible
"Lors de sa visite sur site, l’expert judiciaire a maintenu son avis de fermeture et a prescrit des travaux de consolidation", a expliqué Bernard Rigault. Dès les premiers signes de danger, les agents municipaux ont posé des étais. Ceux-ci devraient renforcer les poteaux affaiblis en attendant des mesures pérennes. Selon la commune, des sondages de sol vont être effectués pour "évaluer d’éventuelles fragilités du sous-sol", et des vérins hydrauliques, suivis de poutres, vont être posés.
En attendant, les habitants de cette commune d'un peu plus de 3.000 habitants n'ont plus de pharmacie. Et "beaucoup d'habitants ne peuvent pas se déplacer dans d'autres communes pour en trouver une autre", déplore l'élu, pour qui il est essentiel de pouvoir assurer la distribution de médicaments à Moussy-le-Neuf.
"On essaie de trouver un local disponible pour que la pharmacienne et ses deux employés puissent reprendre leur activité", assure Bernard Rigault.