Chute de François Bayrou: qu'ont voté les députés de Seine-et-Marne lors du vote de confiance?

En Seine-et-Marne, sur onze députés, seulement trois ont renouvelé leur confiance dans le gouvernement de François Bayrou. Les huit autres ont participé à la chute du gouvernement lundi 8 septembre au soir.

Lundi 8 septembre, les députés de Seine-et-Marne ont, pour la majorité d'entre eux, refusé d'accorder leur confiance au gouvernement de François Bayrou. Sur les onze élus du département francilien, seulement trois députés ont soutenu le Premier ministre, qui a été reçu à l'Élysée ce mardi pour remettre la démission de son gouvernement.

Au Rassemblement National, les députés Julien Limongi et Béatrice Roullaud ont suivi les directives de Marine Le Pen, leur présidente de groupe à l'Assemblée Nationale, et ont, sans surprise, voté contre le gouvernement de François Bayrou.

Les élus de gauche ont, eux aussi, défié François Bayrou. Arnaud Bonnet, élu écologiste, n'a pas accordé leur confiance au Premier ministre. Les insoumis Ersilia Soudais, Arnaud Saint-Martin et Maxime Laisney se sont également exprimés contre le gouvernement. Au PS, Céline Thiébault-Martinez et Olivier Faure - qui martèle qu'il "est temps de cohabiter" - se sont, eux aussi, positionné en faveur de la démission du gouvernement.

Trois députées ont voté la confiance

Deux députées issues du bloc central ont voté pour la confiance. Frédéric Valletoux, élu Horizons, et Franck Riester, ancien ministre et macroniste de la première heure, ont soutenu François dans l'hémicycle lundi soir. Jean-Louis Thiérot, élu Les Républicains, a fait de même.

Au total, seulement 194 députés, sur 577, ont voté la confiance au gouvernement, majoritairement dans le camp de la majorité. Les députés Ensemble, Horizons et 27 élus des Républicains (13 contre, et neuf abstentions) ont soutenu François Bayrou.

Pour Emmanuel Macron, la chasse au prochain Premier ministre est ouverte. Lundi 8 septembre au soir, le président de la République a promis de trouver un nouveau locataire à Matignon dans "les tout prochains jours".

Amélie Com