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Séance de cryothérapie mortelle dans une salle de sport à Paris: la seconde victime en état de mort cérébrale

La salle de sport On Air du boulevard Voltaire dans laquelle le drame s'est produit.

La salle de sport On Air du boulevard Voltaire dans laquelle le drame s'est produit. - Grégoire Morelli

La cliente retrouvée inanimée dans une salle de sport à Paris après un dégagement accidentel de gaz est en état de mort cérébrale, indique le parquet ce vendredi 18 avril. Lors d'une séance de cryothérapie lundi soir, une employée avait été retrouvée morte.

La cliente qui avait été hospitalisée après un dégagement accidentel de gaz ce lundi dans une salle de sport du 11e arrondissement de Paris, est en état de mort cérébrale depuis ce jeudi, indique le parquet de Paris confirmant une information de nos confrères du Parisien ce vendredi 18 avril,

La jeune femme de 34 ans avait été placée dans un coma artificiel. Lundi soir au moment du drame, une employée de la salle de sport, âgée d'une vingtaine d'années, avait été retrouvée morte tandis que la cliente avait été hospitalisée avec un pronostic vital engagé.

"Le rapport d’autopsie de la première victime conclut à un syndrome asphyxique dans un milieu appauvri en oxygène", précise le parquet ce jeudi.

Une employée décédée sur le coup ce lundi

L'accident s'est déroulé lors d'une séance de cryothérapie, qui consiste à placer une personne quelques minutes dans des chambres ou des cabines d'azote. Une fois la personne "enfermée", la température peut descendre jusqu'à -110 degrés.

Cette méthode est très prisée des sportifs, pour de la récupération et parfois traiter des douleurs musculaires. Désormais, cette pratique est proposée aussi pour soulager des maladies inflammatoires ou neurologiques, et même utilisée en dehors de tout contexte pathologique.

Cependant, une étude publiée en 2019 par l'Inserm, un institut de recherche médicale, pointait les "problèmes de sécurité" d'une cryothérapie pour le corps entier.

Une enquête, ouverte lundi soir est toujours en cours par le parquet de Paris et confiée au commissariat du 11e arrondissement pour faire la lumière sur les événements.

Lilian Pouyaud avec Matthias Tesson