Pécresse annonce près d'un milliard d'euros de plus pour la rénovation des lycées franciliens

Valérie Pécresse, présidente (LR) d'Ile-de-France, à l'hôtel Matignon, le 28 septembre 2020 à Paris - Alain JOCARD © 2019 AFP
Valérie Pécresse a annoncé ce mardi 900 millions d'euros supplémentaires pour rénover les lycées franciliens d'ici 2027, balayant au passage les critiques de l'opposition sur la lenteur du processus de remise en état des établissements délabrés de la région.
Ces 900 millions portent à six milliards d'euros le montant total du plan d'urgence (2017-2027) pour les lycées, a précisé la présidente (Libres!, ex-LR) de la région Ile-de-France lors d'une visioconférence de presse.
100% des lycées rénovés d'ici 2027
D'ici 2027, 100% des lycées de la région auront grâce à ce plan fait "l'objet d'une opération de rénovation, de modernisation, d'amélioration ou de reconstruction" et 30.600 places nouvelles auront été créées, a-t-elle assuré.
Les 900 millions d'euros, qui n'étaient pas prévus dans l'enveloppe initiale de 5,1 milliards, permettront eux la création de 9.000 places nouvelles dans neuf territoires "sous tension démographique" et le lancement de 20 nouveaux projets de rénovation.
Depuis 2017, près de la moitié des 333 opérations prévues dans ce plan ont été livrées ou sont en cours, a indiqué de son côté Marie-Carole Ciuntu, vice-présidente chargée des lycées en Ile-de-France. Quelque 5.000 places nouvelles ont été livrées et 12.000 autres seront créées d'ici 2025, a-t-elle ajouté.
L'opposition s'en mêle
À l'automne, le secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) et candidat aux élections régionales Julien Bayou avait appelé la région à accélérer la cadence en consacrant cinq milliards d'euros non pas sur dix ans mais sur cinq ans, via un recours accru aux subventions européennes.
"On ne peut pas critiquer les gens pour des choses qu'on a commises soi même", a fustigé mardi Valérie Pécresse, rappelant que "M. Bayou faisait partie de la précédente mandature qui nous a légué 200 lycées dans un état calamiteux".
"Personne en six ans ne peut faire plus de 1.000 chantiers par an (...) Dix-sept ans ça ne se répare pas en trois ans", a-t-elle ajouté.