Paris: où jeter son sapin de Noël après les fêtes?

La ville de Paris met en place plus de 180 points de collecte pour se débarrasser de son sapin de Noël. Les habitants de la ville ont jusqu'au 20 janvier prochain pour les déposer.

Noël est officiellement passé et certains vont d'ores et déjà se poser la question: mais où jeter son sapin? Les Parisiens peuvent les déposer jusqu'au 20 janvier prochain, dans plusieurs points de collecte.

Cette année, la mairie propose 181 lieux pour se débarrasser de son sapin. Sont acceptés les arbres avec ou sans racines, n'affichant aucune décoration, ni peinture ou flocage, sans sac, pied ou support métallique.

Vous pouvez retrouver l'ensemble des points de collecte sur le site de la mairie en cliquant sur ce lien.

Les points de collectes dans lesquels les habitants de Paris peuvent déposer leurs sapins de Noël jusqu'au 20 janvier 2025 © Ville de Paris

Un désherbant naturel

L'idée est de donner une seconde vie à votre sapin qui sera broyé pour le réutiliser dans la protection des espaces verts.

"Ce broyat est utilisé par les jardiniers sous forme de paillage et répandu au pied des massifs et sur les sentiers. Cela permet de réduire de façon écologique l’apparition des herbes libres, de limiter l’évaporation de l’eau et de favoriser le développement des micro-organismes souterrains qui améliorent la vie du sol", indique la ville.

L'an dernier, sur l'ensemble des 174 points de collecte mis en place, 110.470 sapins ont pu être récoltés, permettant la création de 2.500m3 de broyat.

Pour les retardataires, il sera toujours possible de jeter son sapin après le 20 janvier. Il suffira alors de le sortir en même temps que les bacs "ordures ménagères" à couvercle vert de votre immeuble, précise la mairie. Elle ajoute: "s'il mesure plus de 2,5m, il faut le couper en deux".

Attention à ceux qui seraient tentés d'abandonner leur sapin sur le trottoir. Cette pratique est considérée comme un dépôt sauvage de déchets sur la voie publique et peut être sanctionnée d'une amende de 135 euros.

Solenne Bertrand