Paris: la ville récupère la gestion du funérarium des Batignolles et veut le rendre plus abordable

La Société publique de Paris est le nouveau gérant du funérarium des Batignolles. Elle va proposer des nouveaux services et rendre l'endroit plus accueillant, le tout pour un tarif qu'elle vante moins cher que les concurrents.

Bientôt le "funérarium le plus abordable de la petite couronne"? La Société publique locale (SPL) de la ville de Paris a officiellement récupéré vendredi 1er mars, la gestion de l'un des deux funérariums de la capitale, celui des Batignolles, dans le 17e arrondissement.

Auprès du Parisien, la ville affirme vouloir devenir un acteur de poids dans le domaine funéraire et lutter contre les groupes privés. Une concurrence qui passe par une offre complète et moins onéreuse.

400.000 euros pour moderniser le lieu

D'après nos confrères, la ville de Paris vient de commencer onze mois de travaux pour transformer complètement le funérarium des Batignolles, aussi bien d'un point de vue esthétique que du côté des services. L'idée est notamment d'adoucir l'expérience pour les proches des défunts.

La mairie a investi 400.000 euros pour moderniser le lieu et le rendre plus accueillant, notamment en ajoutant de la végétalisation. Pour se faire, 150 arbres, arbustes et plantes grimpantes vont être plantés à l'extérieur du bâtiment. Des bornes de recharge électrique PMR et des stationnements vélos seront aussi installés pour rendre l'endroit plus accessible.

Du côté des nouveaux services, les proches des défunts pourront désormais se recueillir à toute heure, 24 heures sur 24, sept jours sur scène. Une salle d'attente sera également mise en place pour pouvoir attendre à l'intérieur avant les cérémonies, et des systèmes audio et vidéo vont également être installés pour ces dernières. Enfin, il sera possible d'avoir des cérémonies à cercueil ouvert.

L'offre complète proposée s'élèvera à 620 euros, soit un tarif 200 euros moins cher que les concurrents, assure la SPL de la mairie de Paris. La ville s'attend à gérer plus de 8300 décès en cinq ans.

Clémence Renard avec Marine Langlois