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Paris Île-de-France

Paris: deux touristes brésiliennes victimes d'une agression sexuelle et d'un viol dans les jardins de la Tour Eiffel

La police (illustration).

La police (illustration). - Mehdi Fedouach - AFP

Les touristes ont été conduites au commissariat local en état de choc dans la nuit de dimanche à lundi. Les suspects sont en fuite.

L'aînée et sa cadette s'étaient rendues à Paris pour faire du tourisme. Deux sœurs de nationalité brésilienne ont été respectivement victimes d'une agression sexuelle et d'un viol dans la nuit de dimanche à lundi dans les jardins de la tour Eiffel, a appris BFM Paris Île-de-France de source policière.

Les victimes avaient passé la soirée avec deux jeunes hommes, rencontrés quelques heures plus tôt. Aux alentours de 5h30, l'un d'eux touche les fesses de l'aînée contre son gré et finit par prendre la fuite.

Une enquête ouverte

La touriste se lance alors à la recherche de sa sœur cadette. Elle la repère non loin, au sol. L'autre homme rencontré ce soir-là est allongé sur elle, le pantalon baissé, et lui fait subir un viol. À l'arrivée de l'aînée, ce dernier prend la fuite.

En état de choc, les deux victimes, en pleurs et s'exprimant difficilement en français, ont été conduites au commissariat local.

Le parquet de Paris indique à BFM Paris-Île-de-France qu'une enquête du chef de viol a été ouverte. Les investigations ont été confiées au 3e district de la police judiciaire.

Rachida Dati dénonce une "insécurité endémique"

"Le viol d’une femme au pied de la tour Eiffel met une fois de plus en lumière la dangerosité du site du Champ-de-Mars", a déploré Rachida Dati, maire du 7e arrondissement -qui engloble les lieux des faits- par voie de communiqué ce lundi.

Depuis 2020, l'élue Les Républicains fustige plus globalement une "montée de la délinquance", une "insécurité endémique" et une "multiplication des trafics et des violences".

Pour endiguer cela, Rachida Dati plaide pour une sécurisation du site. Clôture autour du site et fermeture la nuit, déploiement d'une brigade de police municipale dédiée, création d'un centre de supervision où remonterait le flux des caméras de vidéosurveillance, recours à une société de sécurité privée: voilà ce que propose l'édile du 7e arrondissement de Paris. Aucune de ces idées, regrette l'intéressée, n'a su convaincre la mairie centrale.

Constance Bostoen avec F.B.