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Paris Île-de-France

Paris: une dizaine d'appartements de luxe cambriolés en un mois

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Le préjudice total s'élève à plus d'un million d'euros. Selon les premiers éléments de l'enquête, la police aurait affaire à plusieurs cambrioleurs différents.

L'appartement de la vice-consule du Brésil, le domicile d'un proche collaborateur du roi du Bahreïn, le loft d'un célèbre mannequin... Les cibles n'ont pas été choisies au hasard. Au total, 9 appartements des beaux quartiers parisiens ont été cambriolés en moins d'une semaine au début du mois de mai.

Les cambrioleurs sont repartis avec des objets bien précis: des sacs à main de luxe, des bijoux, le tout pour un préjudice total de plus de 1,5 million d'euros.

"On s'est rendu compte qu'on avait une forme de similitude par le préjudice qui était déclaré par ces victimes", déclare Jérôme Jimenez, responsable communication pour l'UNSA police, à BFMTV.

Pourtant, malgré un mode opératoire similaire - certains cambriolages ont eu lieu en pleine journée, les malfaiteurs allant jusqu'à escalader les façades d'immeubles - les premiers éléments de l'enquête indiquent que la police aurait affaire à plusieurs responsables différents.

Des repérages sur les réseaux sociaux

Si certains cambrioleurs ont pu agir par opportunisme, pour la police, il ne fait aucun doute que d'autres utilisent les réseaux sociaux pour repérer leur prochaine cible. Plusieurs victimes sont des influenceuses très suivies, qui comptent plusieurs centaines de milliers d'abonnés, notamment sur Instagram.

"En affichant ces valeurs, ces objets de luxe, ces personnes vont attirer le regard des équipes de cambrioleurs", explique Guillaume Farde, consultant en sécurité pour BFMTV.

Il explique également que les victimes commettent d'autres "imprudences" sur les réseaux sociaux. "Vous avez des personnes qui vont divulguer des informations à caractère personnel: un domicile, un appartement, la localisation d'un lieu, ou le fait que ces personnes ne sont pas dans leur appartement."

Si les cambriolages de luxe se multiplient depuis le début du mois, le nombre de vols par effraction, tous montants confondus, diminue dans la capitale: il est en baisse de 5% par rapport à 2019.

Cécile Ollivier et Laurène Rocheteau